18 Novembre 2015 À 07:57
Réagissant, mardi, à la déclaration du Venezuela au sujet de la question du Sahara marocain, lors d'un débat du Conseil de sécurité sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales, le représentant permanent adjoint du Maroc à l'Onu, Abderrazzak Laassel a souligné qu'il est paradoxal qu'un pays qui représente une menace pour ses voisins puisse parler de paix et de sécurité.
Le diplomate marocain a rappelé que le Venezuela aura la légitimité de le faire lorsqu'il respectera le bon voisinage, un principe inaliénable des Nations unies.
Abderrazzak Laassel a noté que la paix et la sécurité sont menacées par l'expansionnisme, le non-respect du bon voisinage, les connexions avec les réseaux de trafiquants ainsi qu'avec les violations massives des droits de l'Homme.
Il a ajouté que le Venezuela représente une réelle menace à la sécurité de ses voisins en tentant d'absorber la Guyane uniquement parce que cet Etat membre des Nations unies, voisin du Venezuela, a découvert du pétrole.
Le diplomate marocain a rappelé que le Venezuela finance et arme les mouvements séparatistes et terroristes dans un autre Etat voisin, en faisant fi des règles de bon voisinage et du principe du respect de l'intégrité territoriale qui sont la pierre angulaire des principes de l'Onu.
Le Venezuela persécute ses propres ressortissants et les leaders politiques de l'opposition à l'oligarchie au pouvoir, a-t-il dit.
Le Venezuela entretient des accointances avec les réseaux des narco-trafiquants qui menacent la sécurité régionale. Cela fait la Une de la presse internationale, a-t-il précisé.
Enfin, Abderrazzak Laassel a appelé l'Assemblée Générale de l'Onu à être méticuleuse dans l'élection des membres du Conseil de sécurité en prenant en considération leur contribution à la paix et à la sécurité internationales comme cela est précisé par l'article 23 de la Charte des Nations unies.