23 Mars 2015 À 09:37
Ce renouvellement de la confiance en la personne du président Ouattara a eu lieu, par plusieurs milliers de délégués du RDR venus de différentes régions du pays pour prendre part au 3è congrès extraordinaire de cette formation politique, tenu dans la métropole économique ivoirienne.
A l'issue de son congrès, le RDR a «désigné le Dr Alassane Ouattara, économiste, candidat du RDR» à la présidentielle, a déclaré la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Famille et de la Femme, Anne-Désirée Ouloto, qui lisait publiquement la résolution spéciale rédigée par le parti.
Dans son allocution de circonstance, le secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro, a fait savoir que «le PDCI- RDA, l'UDPCI, et le MFA sont d'accord pour la candidature d'Alassane Ouattara».
Et d'ajouter que la Côte d'Ivoire est rassemblée autour d'Alassane Ouattara. «Transformons cela en plébiscite», a-t-il dit, qualifiant le bilan du président Ouattara en moins de 3 ans, de «palpable», «sensible» et visible».
Dans le même sillage, Amadou Soumahoro a mis les responsables de base ainsi que les militants de cette formation politique, en mission de propagation de cette «bonne nouvelle», qui a été adoptée par acclamation, dans une ambiance festive au palais des sports de Treichville.
Il est à rappeler que le RDR est le dernier des quatre partis formant la coalition dite : Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), à désigner Alassane Ouattara comme son candidat, après le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), l'Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) et le Mouvement des Forces d'Avenir (MFA).
Investi à la magistrature suprême de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a dû faire face à une crise postélectorale sanglante (2010-2011) ayant fait quelque 3.000 morts, après le refus par son prédécesseur, Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 et de lui restituer le pouvoir.