08 Octobre 2016 À 09:33
Plusieurs experts internationaux d’Amérique latine et d’Europe ont procédé, en marge de la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’Onu, à la création de l’Union Ibéro-américaine des études maghrébines, une plateforme académique qui s’assigne pour objectif de créer un espace d'échange constructif d'opinion autour de la question du Sahara.
L’Union, qui regroupe des experts du Venezuela, du Chili, de Colombie, d’Espagne, d’Italie, du Mexique et du Royaume-Uni, se veut une plateforme «transversale et plurielle» qui permettra de prendre des actions concrètes dans le but de donner davantage de visibilité et de créer un espace d'échange constructif d'opinion autour de la question du Sahara, ont déclaré ses initiateurs.
La création de cette structure s’explique par la nécessité de mettre en place un mécanisme d’information s’inscrivant dans un cadre académique d'études et d'analyse, à même de générer des propositions, ont-ils précisé dans un document distribué aux médias.
«Cette nouvelle structure permettra de mener et de publier des études pour élargir la connaissance sur la question du Sahara et le Maroc en général notamment dans les pays de l’Amérique latine, tout en encourageant des recherches dans ce sens dans les universités et les centres académiques», a déclaré à la presse le Vénézuélien, Richard Vargas, membre de l’Observatoire de la démocratie et Coordinateur de la création de l’Union.
L’Union, a-t-il souligné, jouera un rôle fondamental dans la promotion d’une meilleure compréhension de la question du Sahara dans l’espace latino-américain, et permettra de connaître de près le Maroc et de bénéficier de son expérience dans plusieurs domaines.
De son côté, l’analyste politique colombienne, Clara Riveros a mis en exergue «l’importance d’unir les efforts dans la région ibéro-américaine, et de mettre à contribution des experts européens connaisseurs de la question du Sahara pour enrichir le débat à ce sujet».
La réunion constitutive de l’Union se tiendra au cours du premier trimestre 2017, ont indiqué les initiateurs. Un bureau de coordination de l’Union a été mis en place regroupant, outre Richard Vargas et Clara Riveros, Juan Carlos Moraga Duque (Chili) et Miguel Angel Ortiz (Espagne).