16 Juin 2016 À 09:47
Cette nouvelle technique vise la saisie des notes via «Intranet» en tant que mécanisme de proximité facilitant la tâche aux enseignants correcteurs, cadres administratifs des centres d’examens et présidents des centres d’examen pour saisir directement les notes des candidats après la correction des épreuves, indique-t-on auprès de l'Académie.
L’opération de la saisie des notes via «Intranet» constitue un outil fiable, précis et minutieux qui ne comporte aucune marge d'erreur, puisque la correction des épreuves passe par 4 étapes de contrôle, à commencer par l’enseignant correcteur, le cadre administratif, ou le président du centre qui se charge lui-même de la saisie et du contrôle des notes, en passant par une commission locale au niveau des centres de correction, puis en 3ème lieu par la commission régionale de saisie des notes au centre régional des examens, avant d'aboutir en 4e et dernière étape à la commission chargée des délibérations.
Initié par les services régionaux de l’AREF, cette initiative novatrice, annoncée par le directeur l’AREF Drâa-Tafilalet, Ali Berrad dès son installation en février dernier, ambitionne de relever le défi du déroulement optimal de l’opération de correction des examens, avec des résultats probants, malgré certaines carences en terme de ressources humaines et d'appui logistique et financier.
Jusqu’à ce mercredi matin, un total de 129.334 notes d’examen ont été saisies via Intranet (soit 97% des notes), ce qui reflète la cadence accélérée, fiable et minutieuse de la première expérience de ce procédé.
L’opération de correction des épreuves de la session ordinaire de l'examen national unifié du baccalauréat (juin 2016) a débuté, vendredi dernier, dans les cinq directions provinciales de la région, en mobilisant plus de 2000 correcteurs répartis sur 29 centres de correction au niveau de la région Drâa-Tafilalet.
Quelque 397 commissions chargées de surveiller les opérations de correction ont été établies, afin d’assurer la correction des copies dans les délais impartis et de trancher les cas de fraude commis lors de la correction.