25 Août 2017 À 17:35
Le Maroc intensifie ses efforts pour protéger ses habitats naturels et sa diversité sauvage, pour faire face à la menace que représente le commerce illicite de la faune sauvage qui a souvent un impact dévastateur sur les ressources naturelles, le patrimoine culturel et même la sécurité de nombreux pays et régions du monde.
A ce titre, le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD) a signé, hier, un partenariat avec le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).
«Cet accord vise à soutenir la Stratégie nationale pour la protection de la nature et tout particulièrement des espèces de faune et de flore en voie de disparition. Cette stratégie a débuté dans les années 1990, notamment à travers la création de plusieurs réserves naturelles, la réhabilitation des espèces en voie de disparition, ainsi que par le renforcement de la législation nationale», a souligné Abdeladim Lhafi, Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification.
L’accord représente ainsi une opportunité qui permettra la mise en œuvre de nouvelles initiatives visant à renforcer la lutte contre le braconnage, à démanteler les itinéraires utilisés par les trafiquants d’animaux sauvages et à faciliter le sauvetage et la réhabilitation des animaux sauvages confisqués, notamment sous l’égide du projet «Born to be Wild», en cours de discussion entre les deux parties.
De son côté, Azzedine Downes, PDG d’IFAW, a indiqué : «Nous opérons de façon à considérer et à soutenir la coopération interinstitutionnelle comme un moyen de résoudre les complexités afférentes au commerce de la faune sauvage. Nous sommes donc ravis de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement marocain afin de mettre en œuvre des activités ingénieuses qui faciliteront la coexistence et l’harmonie entre les communautés locales et la faune sauvage».
Un communiqué des deux signataires note que l’éducation et la sensibilisation portant sur le bien-être et la conservation des animaux sont également au cœur de cet important partenariat et devraient permettre aux générations futures d’intégrer le fait que chaque individu issu d’une espèce menacée compte pour sa population.