29 Septembre 2018 À 22:40
Les deux secteurs, public et privé sont '’dans la même barque’’ et dès lors ‘’ils doivent travailler dans un esprit de coordination, de coopération et de transparence, et réfléchir ensemble et de manière rationnelle, loin des discours alarmistes et pessimistes’’ a indiqué Saâdeddine El Otmani.
Tout en mettant l’accent sur les programmes lancés par le gouvernement pour la résorption du chômage et qui visent en premier lieu la relance de la croissance économique, le chef de l’exécutif a insisté sur la nécessité pour les secteurs public et privé de conjuguer leurs efforts dans le cadre d’un véritable partenariat, réaffirmant ‘’la disposition du gouvernement à discuter avec les acteurs économiques de toutes les questions entravant l’évolution de l’économie nationale et à œuvrer pour doter le pays d’entreprises fortes pour un Maroc gagnant’’.
Accélérer le rythme de la croissance au Maroc est également l’objectif premier défendu par Mohamed Benchaaboun, ministre de l’Économie et des Finances. Il a également affirmé que l’État doit demeurer engagé pour impulser le développement, à travers l’élaboration de nouvelles politiques fiscales entre autres, dans le cadre du PLF 2019. Il a, à cette occasion, révélé qu'il y a un important travail qui se fait au niveau des Fonds de garantie, expliquant vouloir établir un "small business act", dont l’objectif est un meilleur accès aux fonds de garanties de la CCG ainsi qu'un renforcement des fonds propres à travers les dettes subordonnées. '’Nous avons besoin d’accélérer le rythme de la croissance. C’est la priorité du moment'', a-t-il dit, énumérant trois principaux leviers d’actions pour atteindre cet objectif à savoir le remboursement de la TVA, les délais de paiement et l’accès au financement des PME.
Pour sa part, Moulay Hafid ElAlamy ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, a appelé au renforcement du tissu industriel marocain, surtout dans les secteurs qui en ont le plus besoin, dont le textile. Le ministre a recommandé de combattre le nihilisme et le négativisme qui se répercute sur le climat Général des affaires et le moral des investisseurs. ‘’Il faut être objectif et prudent et savoir distinguer entre ce qui va bien et de ce qui va mal dans l’économie’’, a-t-il martelé.
A noter que cette première édition de l’Université d’été de la CGEM a connu la participation de quelques 90 responsables économiques, politiques et présidents de Fédérations, nationaux et étrangers. Les débats ont porté vers les moyens et mécanismes à mettre en œuvre pour relancer la croissance et développer l’économie nationale.r>