10 Avril 2018 À 09:07
Nasser Bourita, qui s’exprime dans une interview publiée dans un rapport sur le CPS élaboré par l’Institut des études sécuritaires (ISS, basé à Pretoria-Afrique du Sud), a souligné que le Maroc marque son entrée au sein de cette institution avec une vision à travers laquelle l’engagement du Royaume dans le CPS sera «total». «Aucune question ne sera marginalisée», a-t-il dit.
Durant son mandat au sein du CPS, qui a commencé au début du mois d’avril, le Royaume contribuera d’une manière effective et directe aux activités de ce mécanisme important, a dit le ministre, mettant dans ce contexte l’accent sur l’importante expertise du Maroc en particulier ses contributions aux opérations de maintien de la paix et la sécurité en Afrique durant les 60 dernières années.
La vision du Maroc est fondée sur l’interdépendance entre la sécurité, l’intégration régionale et le développement, a-t-il dit, ajoutant que l’émergence de l’Afrique passe par le développement, lequel développement qui ne sera pas réalisé sans la paix et l’intégration régionale, a souligné le ministre.
«Ces trois composantes sont vitales pour l’émergence de l’Afrique nouvelle et pour la prévention de conflit et le maintien de la paix», a-t-il ajouté, soulignant que l’élection du Maroc au CPS est ainsi animée par le souci de renforcer l’unité et la solidarité africaines.
Nasser Bourita a, dans ce contexte, mis l’accent sur la nécessité d’éviter la division, la fragmentation et la polarisation de l’action du CPS.
Revenant sur la réforme du Conseil, le ministre a souligné que le Maroc, en tant que membre de l’instance, mettra sa vaste expérience reconnue dans le domaine des opérations de maintien de la paix, la médiation et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent à la disposition de cet organe de l’UA et de tous les pays africains.