01 Novembre 2018 À 07:00
«La fin des négociations est maintenant en vue, nous pouvons nous frayer un chemin à travers les obstacles qui subsistent», a souligné le ministre dans un courrier adressé aux députés de la commission parlementaire du Brexit daté du 24 octobre.
Un porte-parole de la Première ministre, Theresa May, s'est néanmoins gardé de confirmer cette date, espérant «conclure un accord aussi vite que possible».
A Paris, Jean-Yves le Drian et Simon Coveney, les ministres français et irlandais des Affaires étrangères, ont estimé que les négociations étaient à leur «moment de vérité».
La manière d'empêcher le retour d'une frontière dure entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande, membre de l'UE, demeure un point de désaccord majeur dans les négociations entre Londres et Bruxelles, alors que «95% de l'accord de retrait est maintenant réglé», affirme Dominic Raab.
L'UE a proposé de maintenir l'Irlande du Nord dans le marché unique et l'union douanière européenne si aucune autre solution n'était trouvée en décembre 2020, à la fin de la période de transition qui devrait suivre le Brexit, prévu le 29 mars 2019.
Ce scénario du «backstop» (ou filet de sécurité) est rejeté par Theresa May, qui a proposé qu'un accord douanier liant l'UE à l'ensemble du Royaume-Uni, et pas seulement l'Irlande du Nord, puisse être établi jusqu'à la signature d'un accord de libre-échange plus large.