15 Mai 2018 À 20:00
Dernière ligne droite de la campagne électorale de Salaheddine Mezouar et son colistier Faïçal Mekouar. Le binôme qui a sillonné le royaume à la rencontre des acteurs du secteur privé, présente son programme « CGEM 2021 : un élan pour tous » construit autour de six axes essentiels : Choc de compétitivité et de croissance, PME/TPE et entrepreneuriat, nouveaux relais de croissance (Afrique, économie verte & numérique), capital humain et dialogue social, régionalisation et social business et solutions sectorielles.r>L’ancien homme politique et ministre a tenu tout d’abord à préciser que cette campagne n’est pas politique. «On s’adresse à des entreprises, à une communauté du secteur privé qui a ses particularités et ses spécificités », a-t-il précisé.r>A quelques jours des élections, prévues le 22 mai 2018, Mezouar s’est dit très confiants « parce que nous avons ressenti la mobilisation qui est créée autour de ce binôme et l’engagement de beaucoup de petites, de moyennes et grandes entreprises, des fédérations, des régions, … », a-t-il indiqué en ajoutant que c’est ce qui les encourage « à continuer à mener une campagne éthique, propre mais surtout centrée sur les problématiques et les difficultés de l’entreprise, mais également sur ses opportunités ».r>Interrogé sur sa position par rapport à son parti, le RNI, Mezouar a réaffirmé son intention de démissionner du RNI une fois élu à la présidence de la CGEM. Il a par ailleurs qualifié les arguments concernant son appartenance politique de «non sérieux». «Ma démarche est d’abord économique, et la candidature de notre binôme a été retenue par la CGEM. Donc, s’il y avait un problème par rapport au statut et aux pratiques, je n’aurais pas été candidat », a-t-il souligné.r>Le binôme Mezouar/Mekouar ont par la suite exposé les grandes lignes de leur programme élaboré sur la base d’un échange avec les acteurs du secteur privé pour répondre au mieux à leurs attentes et apporter de réelles solutions aux problèmes, notamment les délais de paiement, le financement, les procédures, … A ce propos, Mezouar a évoqué la proposition de mettre en place un fond de garantie pour « ré-oxygéner les entreprises » et soutenir les besoins en fond de roulement. Il a par ailleurs évoqué la nécessité de construire un modèle économique de développement autour de trois axes : l’Etat, la région et le privé.r>Suivez l’intégralité du débat « L’Info en Face » sur notre site lematin.ma et notre chaine Youtube Matin TV ainsi que sur les réseaux sociaux.