20 Avril 2019 À 10:49
La société qui a publié en février dernier son bilan de l’année 2018 sur l’immobilier professionnel à Casablanca, souligne que le marché de l’immobilier professionnel à Casablanca a enregistré de bons résultats au cours de l’année 2018, ce qui tend à démontrer qu’il a retrouvé son aplomb.
Après une bonne performance enregistrée au premier semestre 2018, le marché de l’immobilier professionnel à Casablanca a été moins dynamique au cours des 6 derniers mois, en raison d’une baisse de la demande et une rareté d’actifs matures et de bonne qualité disponibles à la vente. En 2018, le taux d’inoccupation se situait autour de 8% et le prix des loyers demeure stable, atteignant 150 DH/m² par mois/HT/HC dans les zones primes, fait observer JLL.
La société souligne, toutefois, que la volonté marquée des entreprises à améliorer le bien-être et la performance de leurs salariés engendrera une demande croissante d’espaces de bureaux de qualité. Ainsi, la création de programmes neufs et de qualité (Zone CFC, Extension de la Marina, Extension de Casanearshore) permettra de répondre aux besoins des entreprises à la recherche de développement, d’optimisation des coûts et de rétention des talents.
Sur l’activité retail, le stock total dans les centres commerciaux est resté inchangé en 2018, représentant environ 143.000 m². De nouvelles surfaces devraient bientôt s’ajouter sur le marché portant le stock total du retail dans les centres commerciaux à près de 275.000 m² de surface commerciale (GLA) à fin 2020. JLL note, dans ce sens, l’intérêt pour les centres commerciaux communautaires, qui deviennent de plus en plus populaires, car elles offrent une expérience d’achat différente aux clients. Les années à venir devraient donc être marquées par des innovations importantes dans le monde du retail à travers la création de nouveaux concepts tels que les food halls, les dinnertainment, les magasins expérimentaux…
Le coworking, nouveau créneau pour l’immobilier d’entrepriser>Les espaces de travail dans le monde tendent vers plus d’ouverture et plus de flexibilité. Il est estimé qu’approximativement 5,1 millions de personnes dans le monde devraient travailler dans des espaces de coworking d’ici 2022 et que 30.000 sites de coworking devraient être actifs à cette date, afin de donner plus de place à l’esprit collaboratif. A l’horizon 2030, 30% de la surface détenue par les multinationales sera externalisée vers du coworking. D’où l’intérêt à penser à développer ces espaces pour répondre aux besoins des nouvelles générations, qui voient leurs espaces de travail comme des espaces de vie.