26 Décembre 2019 À 11:42
Après une résidence artistique à Chefchaouen, la jeune artiste peintre panaméenne, Michelle Hart, s'est dite satisfaite de sa deuxième visite au Maroc, après un premier séjour à Agadir en 2018. «C’était une expérience magnifique, car elle m’a permis de connaitre des artistes du Maroc et du Moyen-Orient ainsi que d’établir avec eux des liens très positifs» s’est-elle-réjouit dans un entretien accordé à "Le Matin".
Pour l’artiste centre-américaine, le choix d’une résidence artistique à Chefchaouen n’est pas hasardeux : « Je suis ici parce que, tout d’abord, c’est Hamid Hadri, le célèbre artiste marocain qui m’a invité à héberger dans sa maison d’hôte « torre Hadra », ensuite, je me suis rendue compte qu’en découvrant la ville de Chefchaouen, je pouvais parfaitement produire une œuvre interculturelle, en faisant connaitre la perle bleue dans ma région (Chiriqui) et vice versa ».
A travers son art atypique, Michelle Hart de créer un trait d'union entre les cultures panaméenne et marocaine. Les paysages naturels du Maroc et l’éclat dégagé par ses couleurs l’inspirent à utiliser de nouvelles techniques et couleurs dans ses tableaux. «Des couleurs comme le bleu (Chefchaouen) et le rouge (Marrakech) nous identifient aussi au Panama. Je suis très fascinée par la diversité culturelle et les paysages naturels du pays. La magnificence de ses montagnes et la magie de ses villes m’inspirent constamment », a-t-elle ajouté.
Michelle produit un art d’une particularité démesurée. Elle se base notamment sur des techniques d’une grande originalité et varie les éléments qu'elle utilise pour ses œuvres comme la cire d’abeille fondue ou l’application de l’or. .