19 Novembre 2019 À 17:45
Le dernier rapport de la banque mondiale indique qu’au Maroc, 66% des enfants des dernières années du primaire s’avèrent incapables de lire un texte, en plus des 5% qui ne sont même pas scolarisés.
Du côté du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, la crise des apprentissages s’annonce non moins importante ; 59% des enfants de dix ans ne savent ni lire ni comprendre un texte. Pire encore, dans des pays en plein conflit comme le Yémen, 9 enfants sur 10 sont touchés par la pauvreté des apprentissages.
Actuellement, 53% des enfants des pays à faible revenu ne peuvent ni lire ni comprendre une simple histoire, et ce même en arrivant à la fin du cycle primaire. Un chiffre qui s’élève à 80% dans les états les plus pauvres du monde, à en croire les chiffres du dernier rapport de la banque mondiale (octobre 2019).
Selon la BM, la situation est d’autant plus inquiétante qu’au niveau mondial, 43% des enfants de 10 ans ne sont pas capables de lire ni de comprendre un texte quelconque. Heureusement qu’il est encore temps pour y remédier, surtout que les enfants qui auront 10 ans à la date butoir fixée par ledit organisme, soit en 2030, ne sont pas encore nés !
Pour parer à cette crise, la banque mondiale a mis en place un plan de développement durable, dont l’objectif est d’assurer une éducation de qualité pour tous et ce, en vue d’avancer au même rythme que les pays développés.
Ce plan de développement repose sur trois piliers principaux, à savoir :
Pour rendre réalisables ces ambitions et objectifs, la banque mondiale s’engage à s’allier avec tous les partenaires du développement et les gouvernements, afin de permettre à tous les enfants d’accéder à une éducation de qualité, ainsi que de se servir convenablement de la technologie.
Si la pauvreté monétaire envahit le monde et limite les pouvoirs d’achats de consommateurs issus des pays les plus démunis, celle des apprentissages en est le pire cauchemar, un frein au développement et une barrière qui empêchera les futures générations à atteindre leurs objectifs et à concrétiser leurs rêves, à travers la connaissance et le partage des savoirs.
Sara Kassir