29 Juin 2020 À 10:59
Le marché de l’automobile d’occasion reprend de la vitesse. Dans sa dernière étude sur le secteur, Avito souligne un changement de tendances de recherche sur la plateforme, en particulier à l’approche du déconfinement. « Le début de la crise sanitaire a été difficile pour le marché des voitures d’occasion, qui a connu une chute de 89% de l’offre, à compter des dix jours précédant le confinement. Progressivement, l’offre a repris et s’est accélérée à partir du 25 mai », précise l’étude. Toutefois, une accélération de l’offre quotidienne a été enregistrée entre les 25 mai et 12 juin, multipliant par trois le nombre d’annonces pour atteindre les niveaux habituels d’avant-crise.
Les offres de véhicules particuliers sont toujours dominées par le même trio. Il s’agit de Renault/Dacia sur la première marche du podium (300 annonces quotidiennes), suivie de Peugeot (200 annonces) et Volkswagen (190). « La crise a impacté de manière similaire l’ensemble des marques automobiles. Il en va de même pour les marques premium, avec un top 3 composé de Mercedes, BMW et Land Rover ».
Sur le plan géographique, aucun grand changement n’a été noté. Casablanca demeure en tête de peloton. Rabat, Fès, Marrakech, Tanger et Agadir sont également proches de leurs niveaux d’avant-crise. Mais c’est Meknès qui a réellement retrouvé son niveau habituel avec une moyenne de 80 annonces journalières.
« Au niveau de la demande, Avito a relevé une forte baisse à partir des dix jours précédant le confinement (-63%), puis une reprise progressive sur la durée qui s’est accélérée à partir du 23 mai ». La demande est par ailleurs supérieur à celle de l’avant-crise pour Renault (20.000 demandes quotidiennes), Peugeot (16.000), Volkswagen (15.000), Dacia (12.000), Hyundai (7.000) et Citroën avec 6.000 demandes quotidiennes.
Les niveaux de demande relatifs au véhicules premium sont globalement supérieurs à ceux du pré-Covid-19, avec une forte croissance pour Mercedes et BMW (+15%).
« Si les prix moyens des véhicules particuliers n’ont, pour le moment, pas subi de grand impact – à l’exception de Peugeot qui a enregistré 18% de croissance depuis le début du mois d’avril – les véhicules premium ont, eux, connu une augmentation jusqu’à 50% supérieure aux prix moyens observés en temps normal ».