05 Octobre 2020 À 20:23
Accompagner les chefs d’entreprises dans le traitement de leurs dossiers de couverture sociale et formuler des propositions pour intégrer le secteur informel. Tels sont les deux importants objectifs de Corridor CGEM-CNSS lancé aujourd’hui depuis Casablanca.
La convention de partenariat pour la mise en place de ce nouveau service de médiation a été signée ce lundi 5 octobre par le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, et Abdellatif Mortaki, DG par intérim de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Visant à renforcer la coopération entre les deux institutions et la mutualisation de leurs moyens, « cette initiative rentre dans le cadre du programme du mandat de la présidence actuelle de la CGEM qui prévoit la mise en place de nouveaux services à forte valeur ajoutée pour les membres, notamment des corridors avec différentes Administrations, et le renforcement de la proximité opérationnelle avec les TPE-PME. Elle s’inscrit également dans le cadre du plan stratégique de développement de la CNSS qui vise le renforcement de la politique de proximité et l’amélioration de la qualité des services rendus aux entreprises affiliées », note un communiqué de la confédération.
Le service “Corridor CGEM-CNSS” a ainsi pour objectif d’accompagner les chefs d’entreprises, dans toutes les régions, dans le traitement de leurs dossiers CNSS, en leur fournissant l’assistance nécessaire pour garantir une communication fluide et efficace, assurer la mobilisation des interlocuteurs adéquats et favoriser la concertation afin de dissiper d’éventuelles incompréhensions.
La convention signée s’applique à l’ensemble des services de la CNSS orientés vers ses entreprises affiliées, notamment les services électroniques, la résolution des cas de demandes de prestations bloquées et l’intermédiation en faveur des arrangements pour le règlement des créances des entreprises en difficulté. «Dans le cadre de ce partenariat, la CGEM et la CNSS travailleront également main dans la main afin de formuler des propositions pour intégrer le secteur informel et contrecarrer la sous-déclaration et la concurrence déloyale », précise la même source.
Un Comité permanent a été mis en place par les deux institutions pour assurer le suivi et l’évaluation de l’avancement des projets inscrits dans leur feuille de route commune.