Mounia Senhaji
24 Avril 2020
À 23:59
Après avoir instauré un couvre-feu nocturne pour la durée du mois de ramadan, les autorités ont dressé la liste des cas exclus de l’obligation de se conformer à cette nouvelle mesure.
Dans un communiqué publié hier, le ministère de l’Intérieur avait annoncé la décision d’interdire les déplacements nocturnes à l’exception des personnes travaillant ou exerçant dans les secteurs et activités vitaux et essentiels, mais sans préciser lesquelles.
Aujourd’hui, un nouveau communiqué du ministère spécifie dans le détail quels sont ces cas d’exception, dont une bonne partie doit disposer d’autorisations pour circuler après 19h00.
Dans la liste des personnes exceptées de cette décision sans conditions se trouvent :
- Les cadres médicaux, paramédicaux et pharmaceutiques ainsi que le personnel du transport médical.
- Les agents et auxiliaires d’autorité, les services de la Sûreté nationale, les services des Forces armées royales, les services de la protection civile, les services de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion et les services de l’administration des douanes et impôts indirects.
- Les personnes en urgence médicale.
Par contre, les cas suivants sont tenus de présenter une attestation signée et cachetée par leurs supérieurs justifiant leur travail nocturne :
- Le personnel des services de permanence des administrations publiques.
- Les cadres des institutions médiatiques publiques et des radios privées.
- Les équipes d’intervention opérant dans les secteurs de base à utilité publique (eau, électricité, assainissement et nettoyage, télécommunication, autoroutes).
- Les préposés religieux et les muezzins.
- Les personnes travaillant dans les activités ayant un lien direct avec la vie quotidienne des citoyens et qui nécessitent un travail nocturne comme les boucheries, les boulangeries, ainsi que les personnes chargées du transport de marchandises.
- Les personnes travaillant dans les activités industrielles, agricoles et de pêche maritime qui nécessitent un travail nocturne, dont les industries pharmaceutiques, textile, l’agroalimentaire, l’industrie de l’énergie et minière et les secteurs des ports et de l’aviation.
- Le personnel des centres d’appel et des sociétés de gardiennage et de transport de fonds.