15 Mai 2020 À 21:52
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a indiqué vendredi qu'aucun nouveau cas de contamination au coronavirus (Covid-19) n’a été enregistré parmi les fonctionnaires ni parmi les détenus dans 74 établissements pénitentiaires sur les 76 que compte le Royaume.
En effet, ce sont pas moins de 3.972 fonctionnaires qui ont été soumis au test de dépistage du Coronavirus, dans le cadre du système de rotation adopté par la Délégation générale. Aucun nouveau cas de contamination n’a été décelé, à l’exception des cas de contamination précédemment signalés et qui ont été exclus du travail (3 fonctionnaires à la prison locale de Loudaya à Marrakech, 2 à la prison locale d’Essaouira, 2 à la prison locale de Taounate et un dans chacune des prisons locales de Benguerir, Ait Melloul 1, Ait Melloul 2 et Ain Borja).
En outre, et dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de précaution, les nouveaux détenus sont également soumis au test de dépistage, ajoute la même source, notant que les résultats de 299 détenus testés ont été négatifs.
La DGAPR note, par ailleurs, que le taux de guérison parmi les détenus contaminés s’est élevé à environ 88% dans la prison locale de Ouarzazate (Région Drâa-Tafilalet), soit 235 cas sur les 268 enregistrés, soulignant que le taux de guérison s’est établi à environ 92% parmi les fonctionnaires de cet établissement, soit 59 cas sur les 64 enregistrés.
Concernant la prison locale de Tanger 1 (Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima), trois nouveaux cas de contamination ont été signalés parmi les détenus ayant été en contact avec des personnes contaminées, portant à 63 le nombre de détenus infectés dans cet établissement. Un détenu s’est rétabli, alors que les résultats des deuxièmes analyses de cinq autres détenus se sont révélés négatifs. Un pensionnaire de ce même établissement qui était soumis au protocole de traitement à l’hôpital public est décédé.
La DGAPR souligne qu’elle continuera à fournir les données précises sur la situation sanitaire dans les établissements pénitentiaires et ce, afin d’empêcher la publication par certaines parties de fausses allégations et de faux chiffres dans l’objectif d’induire l’opinion publique en erreur.