12 Mai 2020 À 13:48
Jobs for Africa s’est appuyée sur toutes les ressources disponibles, auprès du HCP et d’autres organismes, pour tracer les voies devant permettre au Maroc de créer un nouveau cadre de progrès.
La fondation a dans ce cadre identifié plusieurs préalables à la sortie de crise. Parmis eux, la modernisation du dialogue social afin qu’elle soit l’outil principal de co-construction entre les parties prenantes, la compétitivité et l’emploi qui doivent être au cœur des échanges entre les entreprises et les partenaires sociaux, une administration plus agile, des politiques sectorielles plus cohérentes et législation du travail plus moderne.
Pour gagner en compétitivité et en pouvoir d’achat, mais aussi garantir une législation plus adaptée et une gouvernance plus efficace, Jobs for Africa propose un changement de paradigmes qui se traduit par des mesures fortes et inédites.
Au nombre de 20, ces solutions comprennent entre autres : l’instauration d’un SMIG à 3.500 DH sans charges sociales, la mise en place d’une TVA sociale pour compenser cette exonération, la suppression du ministère de l’Emploi au profit d’une agence dédiée à l’employabilité, la création d’une e-Anapec et d’une agence d’orientation professionnelle 2.0. dès le collège, l’établissement d’un contrat de travail unique, ou encore un plan de formation volontariste à destination de tous les demandeurs d’emploi.
La fondation propose également un cadre de débat par le biais d’un hackathon social qui réunira toutes les parties prenantes en vue de co-construire une politique de l’emploi au cœur du dispositif de contrat social. À l’issue de ce hackathon, une conférence sociale sera organisée pour acter la mise en œuvre et le pilotage de cette politique.