22 Septembre 2020 À 13:33
« Les premières preuves montrent que les implications socio-économiques de la COVID19 ont un impact disproportionné sur les femmes. Il sera essentiel d'adopter une approche sexo-spécifique dans la réponse immédiate à la crise et les politiques de relance pour faire progresser la parité économique entre les genres". Cette déclaration est faite par Saadia Zahidi, directrice générale du Forum Economique Mondial organisé à l'occasion de la célébration la Journée internationale de l'égalité salariale.
Le Forum Economique Mondial a identifié quatre domaines clés pour accélérer la réduction de l'écart économique entre les sexes en période de COVID-19 : il s’agit :
1. La parité hommes-femmes dans le monde du travail après la COVID-19 : réadapter les femmes pour qu'elles soient prêtes à être réemployées dans des secteurs à forte croissance
2. Combler les écarts de rémunération entre les sexes entre et au sein de chaque secteur : améliorer la qualité du travail et les normes de rémunération pour les emplois essentiels actuellement mal rémunérés
3. Favoriser la participation des femmes au marché du travail : renforcer les filets de sécurité au niveau social, et notamment en ce qui concerne l'aide à la garde des enfants
4. Faire progresser davantage de femmes dans les postes de direction et d'encadrement : fixer des objectifs pour les femmes occupant des postes de direction au niveau du gouvernement et des entreprises
Pour parvenir à réaliser ces objectifs , le Forum Economique Mondial a entreprise plusieurs actions comme "Closing the Gender Gap Accelerators","Hardwiring Gender Parity in the Future of Work et la boîte à outils du Forum sur la diversité, l'équité et l'inclusion.
Le Forum Economique Mondial note que l'Islande reste le pays le plus égalitaire au monde, suivie de la Norvège, de la Finlande et de la Suède.