21 Décembre 2020 À 11:02
« En cette Journée internationale des migrants, profitons de la perspective du relèvement, après la pandémie, pour mettre en œuvre le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, repenser la mobilité humaine, permettre aux migrantes et migrants de relancer les économies dans leur pays et ailleurs, et édifier des sociétés plus inclusives et plus résilientes », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans un message.
Et d'ajouter : « au cours de cette année éprouvante, nous avons pris conscience de notre dépendance vis-à-vis de celles et ceux qui, trop souvent, sont invisibles dans la société. Face à la crise, les migrantes et les migrants jouent un rôle de premier plan – qu’il s’agisse de prendre en charge les malades et les personnes âgées ou d’assurer notre approvisionnement alimentaire pendant les périodes de confinement –, ce qui met en lumière leurs contributions plus générales à la société, partout dans le monde ».
M. António Vitorino, a également rappelé « le rôle critique que les migrants ont joué en première ligne de notre lutte contre la pandémie ». « Nous devons nous assurer que les migrants sont inclus dans nos réponses à la Covid-19 afin qu'ils ne soient pas laissés pour compte. Un accès équitable à la vaccination devra être garanti à tous les migrants, non pas comme à une classe de population spéciale, mais comme aux amis, voisins et collègues de travail », insiste-t-il.
Selon le projet des « Migrants disparus » de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ce sont exactement 3.174 migrants qui sont décédés le long des différents itinéraires migratoires dans le monde cette année. Il s’agit d’une baisse de près 2.000 morts par rapport aux 5.327 décès recensés par l’OIM en 2019.
« Le fait que des personnes continuent à faire ces voyages malgré la nature sans précédent des restrictions à la mobilité souligne la nécessité de disposer d’options de migration plus sûres, légales et prévisibles », a dit vendredi aux médias à Genève, Paul Dillon, porte-parole de l’OIM.