20 Mai 2020 À 13:47
L’inflation ressort à 1,2% sur les 4 premiers mois de l’année. Les produits alimentaires ont vu leur prix le plus grimper sur un an (2,1%), selon le Haut-commissariat au Plan (HCP). Cette catégorie est tirée par le sous-groupe de produits alimentaires et boissons alcoolisées dont les prix ont flambé de 2,2% en un an. Les prix des produits non alimentaires ont augmenté moins vite : 0,6% sur un an. Et c’est l’enseignement qui arrive en tête des rubriques qui ont le plus flambé : +3,1%. Les prix des restaurants et hôtels gagnent eux 1,5% en un an alors que ce des biens et services sont en hausse de 1,3%. Les prix des loisirs et culture ont cependant baissé de 0,8% à fin avril dernier. Repli également pour ceux du transport et de la communication qui se contractent de 0,5% chacun.
Il s’agit de la première publication du nouvel Indice des prix à la consommation (IPC) Base 2017. La base de calcul de cet indice a été élargie pour contenir 546 articles et 1.391 variétés au lieu de 478 articles et 1.067 variétés dans le panier de l’indice jusqu'alors en vigueur (www.lematin.ma). «Les pondérations des différents produits ont été également actualisées sur la base des nouvelles données sur les structures de la consommation», rappelle le HCP.
Le champ de couverture de l’IPC a également été élargi à 18 villes contre 17 jusqu’à présent. Ainsi, Errachidia fait son entrée et affiche déjà une inflation supérieure à la moyenne nationale (+1,4%). Cependant, la ville où les prix ont le plus flambé est Guelmim (2,9%), ce qui en fait la plus chère du Royaume, avec un IPC de 105 pour une moyenne nationale de 102,3. En revanche, c’est à Oujda et Kénitra que les prix ont le moins augmenté, avec 0,7% chacune. Settat ressort, enfin, comme la vile la moins chère du pays avec un IPC à 101,1.