30 Octobre 2020 À 11:56
Le confinement décrété au printemps dernier n'ayant pas donné de résultats face à une deuxième vague de la pandémie du coronavirus encore plus virulente, plusieurs pays européens ont fait le choix difficile de reconfiner totalement ou en partie leurs populations pour éviter la saturation de leurs structures médicales.
Après l’Irlande et le Pays de Galles, la France, frappée de plein fouet par la deuxième vague du virus, est entrée ce vendredi à minuit dans un confinement généralisé de l'ensemble de sa population néanmoins avec des assouplissements pour les écoles et le travail.
En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a annoncé des restrictions drastiques pour quatre semaines sans toutefois parler de couvre-feu. A partir de lundi, les écoles, les crèches et les commerces restent ouverts. En revanche, il n’y aura plus de vie sportive et culturelle d’ici fin novembre. Les cafés et restaurants vont fermer et les hôtels seront interdits aux touristes.
En Espagne, où cinq régions dont celle de Madrid bouclent leur territoire ce vendredi, les députés ont approuvé jeudi la demande du gouvernement de prolongation pour six mois de l'état d'urgence sanitaire.
En Grèce, les autorités ont décidé de fermer cafés et restaurants dans certaines villes mais écartent pour le moment l’option d’un confinement général.
La Belgique, en confinement partiel, tiendra ce vendredi son comité de sécurité pour décider de nouvelles mesures. Scientifiques et responsables gouvernementaux n’écartent pas un reconfinement général de la population à l’instar de la France.
En Angleterre, les autorités optent pour le moment pour des restrictions sociales, notamment l’interdiction de rencontrer des personnes en dehors de la cellule familiale.