19 Octobre 2020 À 05:50
«L'objectif principal est de donner une impulsion décisive à la relance de l'économie en soutenant les investissements, l'éducation, les aides sociales, et en réduisant les impôts sur le travail et les entreprises», a expliqué le ministre de l'Economie Roberto Gualtieri dans un post sur Facebook.
Cette loi de Finances sera financée par du déficit supplémentaire et par 18 milliards d'euros venant du plan européen de relance adopté en juillet à Bruxelles. Le conseil des ministres a également adopté la «synthèse de la loi de finances» qui sera envoyée à la Commission européenne.
Parmi les mesures adoptées figurent notamment 1,4 milliard d'euros pour la prolongation des CDD de 30.000 médecins et infirmiers et 400 millions pour l'achat de vaccins.
Le secteur de l'éducation est aussi un des grands bénéficiaires, avec par exemple 1,2 milliard d'euros pour embaucher 25.000 enseignants.
La suspension du paiement de certains impôts et taxes a, également, été décidée.
Le blocage des licenciements ne sera pas prolongé au-delà du 1er janvier, mais l'interdiction de licencier restera en vigueur pour les entreprises bénéficiant du chômage technique, qui court jusqu'en mars.
L'Italie, premier pays touché par l'épidémie de coronavirus en Europe en février, table sur une hausse de son déficit public à 10,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020, ramené à 7% en 2021.