04 Mai 2020 À 15:13
Quelques mois après l’interdiction du Chlorpyriphos par l’Union européenne, le Maroc se dirige à son tour à faire de même, ou du moins à restreindre l’usage de cet insecticide à usage agricole largement controversé en raison de son impact sur le système nerveux. Un impact qui peut entraîner des graves et irréversibles déficiences chez les enfants, comme l’a confirmé un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, publié le 28 août dernier.
L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) s’apprête à soumettre les résultats de son évaluation de cette matière active à la commission nationale des pesticides à usage agricole, laquelle devra statuer sur son interdiction ou non lors de sa réunion prévue en juillet 2020.
«L’ONSSA avait déjà initié le processus de réexamen de cette matière active et en a informé les sociétés détentrices des homologations et ce conformément à la réglementation et aux procédures en vigueur», a souligné l’Office dans un communiqué publié lundi.
Ce réexamen, poursuit la même source, conduira soit au retrait définitif de l’homologation des pesticides contenant cette substance ou, le cas échéant, à la restriction à des usages très limités et règlementés.