19 Mars 2020 À 12:05
En dépit de la légère envolée observée en début de la journée du 19 mars, le prix de l’or noir, qui tourne autour des 20 dollars le baril, n’a jamais été aussi faible que ces deux dernières décennies.
Un spécialiste des marchés des matières premières décèle cinq groupes de pays pour lesquels les conséquences de cette chute des prix dépendront niveau de dépendance de leur économie au pétrole.
Le premier groupe est constitué du Koweït, des Emirats Arabes Unis et à moindre mesure l’Irak qui devront puiser dans leurs réserves pour maintenir leurs économie à flot.
A contrario, l’Algérie dont les recettes des hydrocarbures constituent 97% des entrées en devises, serait contrainte à un «grand plan de restructuration».
Selon GZERO Media, filiale d'Eurasia Group, une société d'analyse des risques politiques, pour maintenir ses équilibres financiers, l’Algérie aurait besoin d’un baril de pétrole à 109 dollars, ce qui est loin des prix actuels.