10 Mai 2021 À 10:50
La Chine va installer une «ligne de démarcation» au sommet de l'Everest afin d'éviter tout risque de contamination au Covid-19 par des alpinistes en provenance du Népal.
La Chine, premier pays frappé par la pandémie dès la fin de 2019, a largement endigué la maladie dès le printemps 2020 et redoute désormais un retour des infections depuis l'étranger.
Alors que les frontières sont pratiquement fermées depuis mars 2020, le pays entend désormais étendre sa surveillance au sommet enneigé du Toit du monde, qu'il partage avec le Népal à 8.848 mètres d'altitude.
Des guides de haute montagne vont ainsi installer une ligne de démarcation au sommet avant d'autoriser des alpinistes à attaquer l'ascension du côté chinois (nord), a rapporté dimanche l'agence Chine nouvelle. Ces mesures chinoises sont annoncées alors que du côté népalais de la montagne, plus de 30 évacuations médicales du camp de base situé à 5.364 mètres d'altitude ont déjà eu lieu depuis le début de la saison, certains alpinistes s'étant révélés porteurs du coronavirus.
Le Népal, voisin de l'Inde, est durement frappé par une deuxième vague épidémique, alors que l'Etat himalayen comptait relancer son tourisme cet été après une saison 2020 réduite à néant.