21 Décembre 2021 À 20:43
La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a poursuivi, en 2021, son action pour la modernisation des services de police, l’intensification de la couverture sécuritaire et l’amélioration des services de sûreté fournis aux citoyens. Cet engagement de la DGSN est illustré par le parachèvement du projet intégré de réhabilitation et de modernisation des installations de police au niveau national, avec des réformes structurelles au niveau de la réorganisation d’un certain nombre de services de police dans les provinces du sud du Royaume à même de lui permettre d’offrir un environnement sécuritaire pour la mise en œuvre des chantiers de développement dans cette région, et de capitaliser les grands succès de la cause de l’intégrité territoriale du Royaume. Dans ce contexte, les services de la Sûreté nationale ont été renforcés au poste frontalier de Guergarate par la création d’un «commissariat spécial» capable de suivre le grand développement de la circulation des personnes et des flux de marchandises à travers cet important passage frontalier entre le Royaume et son environnement africain. De même, le district provincial de Dakhla a été promu en «Sûreté régionale», caractérisée par une organisation structurelle élargie et un renforcement au niveau des ressources humaines et des équipements logistiques.
L’année 2021 a vu le recrutement de 356 nouveaux employés dans les différents services de police de cette ville, outre la création de nouvelles structures policières, dont un Groupement mobile de maintien de l’ordre, une brigade de police touristique, une brigade mobile des motards, en plus d’un groupement de sûreté spécial pour protéger les services et les représentations étrangers. Au niveau de la ville de Laâyoune, la structure de la préfecture de police a été renforcée et appuyée par la création d’un deuxième district de sûreté et d’une équipe spécialisée dans le repérage des explosifs, d’une escouade antigang, outre la nomination de 189 fonctionnaires parmi les nouveaux diplômés de l’Institut Royal de police et de diverses écoles de formation, dans le but de renforcer et d’améliorer les services de police fournis à la population locale, et aussi d’assurer la couverture sécuritaire nécessaire pour les services et les représentations étrangers récemment établis dans la ville.
Au niveau national, la Direction générale de la Sûreté nationale a œuvré pour le parachèvement du projet «Décentralisation de la formation de la police», qui vise à rapprocher les instituts de formation des stagiaires et à promouvoir la qualité des formations. Ainsi, il a été procédé à la création d’une nouvelle école dédiée à la formation des gardiens de la paix à Tanger, la promotion du club équestre en une école intégrée pour la formation de la police équestre en vue de promouvoir les services de formation fournis par l’Institut Royal de police et les cinq écoles régionales existantes, et ce en prélude à l’ouverture de deux nouvelles écoles au cours de la prochaine année à Casablanca et Marrakech.
Pour accompagner l’expansion urbaine des nouveaux pôles urbains et renforcer les unités de sûreté spécialisées, une commission de police a été créée à Tamesna dans la banlieue de Rabat, un district de sûreté à Marrakech et cinq arrondissements de police à Oujda, Marrakech, Sidi Yahya El-Gharb et Tamesna, outre la promotion du commissariat du port d’Agadir en district de sûreté intégré en phase avec les développements que connaît cette structure maritime. De nouvelles équipes ont également été créées pour détecter les explosifs et neutraliser les dangers des engins explosifs à Marrakech, Oujda et Casablanca, une brigade antigang à Marrakech et une équipe d’information publique dans le district de sûreté Marrakech-Menara.
L’année 2021 a été aussi marquée par l’inauguration du nouveau siège du Laboratoire national de la Police scientifique, érigé sur une superficie de 8.600 m², avec des caractéristiques d’ingénierie et des équipements techniques de pointe prenant en compte les spécifications internationales du certificat de qualité ISO 17025. Le nouveau Laboratoire scientifique, qui comprend 5 plateformes techniques ainsi qu’une division dédiée à l’ADN et à l’empreinte héréditaire, est équipé de matériel très sophistiqué, le premier du genre en Afrique et le troisième dans le monde arabe en matière de vérification d’ADN.
Le Laboratoire est également équipé d’un mécanisme, nouvelle génération, dédié à l’expertise génétique permettant le traitement de 20.000 unités d’ADN en une seule catégorie pour déterminer l’appartenance géographique des individus poursuivis dans des affaires criminelles et les caractéristiques de chacun (couleurs des cheveux et des yeux), outre la détermination de l’identité des victimes des catastrophes. Les équipements technologiques du Laboratoire visent l’accompagnement des développements techniques et scientifiques en matière de détection des traces de crime permettant un traitement minutieux en peu de temps d’échantillons d’éléments issus des scènes de crime, soit 300 échantillons en un temps ne dépassant pas 3 heures. Ce Laboratoire s’est également doté d’une unité de diagnostic des cas d’infection au virus Covid-19 au profit des employés de la Direction générale de la Sûreté nationale, et d’autres équipements de haute précision.r>