17 Novembre 2021 À 18:33
La Zone de libre-échange continentale (Zlecaf) doit avoir un impact important sur l’économie marocaine, offre à l’Afrique une occasion sans précédent pour harmoniser son environnement commercial et présente un réel espoir de développement à long terme pour le continent. C’est ce qui ressort d’une rencontre qui s’est tenue hier à Rabat pour la restitution des résultats d’une étude menée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD) et avec l’appui technique d’«International Food Policy Research Institute (IFPRI)». Cette étude visait à évaluer les impacts potentiels de différents scénarios d’intégration africaine sur l’économie marocaine et à prospecter les réponses de politiques publiques à même de maximiser les retombées de la future zone de libre-échange panafricaine. Cet ALE, rappelons-le, établira l’une des plus grandes zones de libre-échange du monde, couvrant une région de plus de 1,2 milliard de consommateurs.r>Cette rencontre, organisée en partenariat avec le Policy Center for the New South, a été également marquée par la participation, en tant que Key note speaker, de Christian Yoko, directeur Afrique de l’AFD. Ce dernier a souligné, dans son intervention, que le groupe AFD consacre 50% de ses financements en Afrique à travers un réseau d’agences présent dans 31 pays du continent.
Il a par ailleurs insisté sur l’enjeu de la coopération panafricaine pour installer une zone de libre-échange commercial, ainsi que sur le rôle déterminant des institutions régionales pour la coordination des politiques commerciales. Il a également souligné que l’agenda Zlecaf ouvre de nouvelles opportunités d’investissement en Afrique, qui contribueront à la diversification du tissu économique et à l’internationalisation des PME, voire des TPE.r>En outre, cette rencontre a connu la participation de hauts responsables des départements ministériels concernés, des représentants d’organismes internationaux (Union européenne, Banque mondiale, Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, Secrétariat r>de la Zlecaf, etc.) et de praticiens en provenance et de plusieurs institutions nationales (Institut Royal des études stratégiques, Conseil économique, social et environnemental, etc.) et du monde académique.