30 Janvier 2021 À 14:20
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dit avoir besoin de 3 milliards de dollars pour venir en aide à 50 millions de personnes affectées par les crises en 2021.
"Un an après le début de la riposte à la pandémie de Covid-19, un nombre sans précédent de personnes à travers le monde sont confrontées aux effets des crises sanitaire, humanitaire et socio-économique déclenchées par le virus et ont cruellement besoin d'aide et de protection", a rappelé l'OIM dans un communiqué.
Selon le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), plus de 229 millions de personnes auront besoin d'une aide humanitaire et d'une protection en 2021, soit une augmentation de 40% par rapport à la même période l'année dernière.
Les conflits, les catastrophes et l'instabilité continuent d'éroder la résilience des communautés, poussant des dizaines de millions de personnes à se déplacer en quête de sécurité, relève l'OIM, notant que "des millions de migrants sont également coincés dans des situations de crise et luttent pour accéder aux services essentiels".
« La Covid-19 a tragiquement exacerbé la souffrance et l'insécurité auxquelles sont confrontées des centaines de millions de personnes dans le monde », a déclaré le directeur général de l’OIM, António Vitorino, cité par le communiqué.
Les plans de l’agence onusienne spécialisée sur les migrations internationales sont "destinés à répondre aux besoins urgents de protection et d’assistance humanitaire, ainsi qu’aux effets à long terme des crises et des déplacements".
Vendredi, l’OIM a dit avoir commencé le déploiement de 23 plans nationaux et régionaux de réponse aux crises sur sa plateforme mondiale et prévoit de publier plus de 20 plans supplémentaires dans les semaines à venir.
« L'OIM reste ferme dans son engagement à fournir des secours et une assistance aux communautés touchées par les crises et appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts en soutenant nos plans de réponse aux crises en 2021 », a dit M. Vitorino.