08 Juillet 2021 À 04:38
« Je recommande une extrême prudence dans la levée de toutes les restrictions, car il y aura des conséquences », a mis en garde l’OMS, lors d’une conférence de presse.
Pour éviter le pire, Michael Ryan, directeur exécutif chargé de la gestion des situations d’urgence sanitaire àl’OMS a appelé les gouvernements de ne pas perdre les acquis et de rouvrir très prudemment.
« J’espère qu’en Europe, nous ne verrons plus d’hôpitaux débordés, mais ce n’est pas quelque chose que nous pouvons considérer comme acquis », a-t-il fait remarquer.
Pour rappel, la pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 3.985.022 morts dans le monde depuis l’apparition de la maladie fin décembre 2019 en Chine. Plus de 183.934.913 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie, selon un bilan établi mercredi par l’OMS.
A la date du 6 juillet 2021, un total de 2,9 milliards de doses de vaccins ont été administrées dans le monde dont la majorité dans les pays riches.
Cette nouvelle mise en garde de l’OMS intervient alors que « les variants gagnent actuellement la course contre les vaccins en raison de la production et de la distribution inéquitables des vaccins ». Selon l’OMS, un tel scénario menace également « la reprise économique mondiale ».
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué que le monde a franchi le cap tragique des quatre millions de décès dus à la Covid-19.
Le chef de l'OMS a également regretté que les variants du virus étaient actuellement en train de gagner la course contre les vaccins en raison d'une production et d'une distribution inéquitables de vaccins.
"J'ai demandé à plusieurs reprises que 10% des personnes dans tous les pays soient vaccinées d'ici septembre et que ce chiffre passe à 40% d'ici la fin de l'année", a-t-il ajouté. "Cela positionnerait le monde sur la voie de la vaccination de 70% des personnes dans tous les pays d'ici le milieu de 2022", a-t-il poursuivi, appelant les ministres des Finances du G20 et les autres dirigeants à soutenir collectivement ces objectifs, car "c'est le moyen le plus rapide de mettre fin à la phase aiguë de la pandémie, de sauver des vies et des moyens de subsistance et de favoriser une véritable reprise économique mondiale". Selon lui, il est essentiel, à l'avenir, que la branche thérapeutique du dispositif pour accélérer l'accès aux outils de lutte contre la Covid-19 soit entièrement financée afin que la recherche et le développement ultérieurs puissent découvrir davantage de médicaments vitaux pour la prévention et le traitement du virus.r>