10 Décembre 2021 À 16:24
Le projet de production et de commercialisation du fruit de dragon connu aussi sous l’appellation «Pithaya», installé au niveau de Douar Laânakda (Cercle de Gzoula) dans la province de Safi, est une activité à fort potentiel de développement, portée par des jeunes de la région, et bénéficiant du soutien de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH).r>Inscrit dans le cadre du programme de l’Initiative baptisé «Amélioration du revenu et insertion économique des jeunes», ce projet à vocation socio-économique, a vu le jour grâce à une enveloppe budgétaire totale de 330.000 DH, dont 198.000 DH comme contribution de l’Initiative dédiée à l’acquisition des équipements nécessaires, selon les données de la Division de l’action sociale (DAS) relevant de la province de Safi.r>Quant aux 132.000 DH restants, ils sont pris en charge par la société «Aricazane SARL», porteuse du projet, et sont alloués à l’acquisition des matières premières, à la contribution à l’achat des équipements, et à l’offre et l’aménagement de l’espace abritant ce projet.r>Quant à l’Association Enactus Morocco, partenaire du projet, elle a pour mission d’assurer un accompagnement technique du porteur du projet pour une période allant de 12 à 24 mois.r>Ce projet, qui cible des jeunes âgés de 18 à 34 ans, se fixe pour objectifs notamment d’améliorer les conditions de travail, de tirer vers le haut le revenu des bénéficiaires et de contribuer à la création des opportunités d’emploi.
Dans une déclaration à M24, la chaîne de télévision de l’information en continu de la MAP, Abdeljalil Lamhili, a rappelé que le démarrage de cette activité a eu lieu en 2017, après que l’idée du projet a mûri à partir d’une série de recherches et de navigation sur le Net à ce sujet et surtout, à un moment où ce fruit a été encore peu connu au Maroc.r>«Nous avons travaillé durement pour monter ce projet, en nous affrontant à un certain nombre de difficultés que nous avons, par la suite, réussi à transcender en acquérant les techniques nécessaires surtout, qu’il s’agit d’un fruit tropical, dont la culture nécessite des conditions climatiques précises et des volumes d’eau bien maîtrisés», a-t-il poursuivi.r>«Actuellement, nous sommes en phase d’extension du projet sur une parcelle de terrain d’un demi-hectare, et ce, grâce à la contribution remarquable de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH)», s’est-il félicité, louant au passage, les efforts déployés par les autorités provinciales pour l’accompagnement des jeunes porteurs de projets et la réussite de leur insertion économique. L’extension de ce projet est à même de garantir un rendement meilleur, étant donné la forte demande actuelle sur les plants que sur le fruit lui-même surtout qu’il s’agit d’une espèce de cactus qui ne demande pas beaucoup d’eau, a expliqué M. Lamhili, faisant observer que son ambition est de parvenir à l’extension de ce projet pour arriver à une exploitation de 4 ou 5 ha, afin d’être en mesure de satisfaire les demandes en plants déjà formulées par ses clients parmi les agriculteurs et contribuer ainsi, à une meilleure offre de ce fruit aux multiples vertus sur le marché et par là, à l’amélioration des prix pratiqués.
«Notre ambition est de contribuer au développement de ce fruit et de faire de la province de Safi une référence en la matière à l’échelle nationale», a-t-il dit, concluant sur une note d’optimisme que son projet actuel réalise une production annuelle de 300 kg, et qu’il existe encore un potentiel énorme pour tirer vers le haut le volume de cette production.