Le vaccin et nos choix

Tel le graal, le vaccin contre la Covid19 a connu sa propre quête, pleine de rebondissements tout autant politiques que technologiques.

Avec plus de 2 millions de morts, une économie mondiale sinistrée et un virus insaisissable avec plus de 60.000 variantes, la course vers la vaccination n’a jamais été plus salutaire. 

Face à un tel bilan, les gouvernements n’ont d’autres options que de lier des alliances commerciales, voire géopolitiques, pour obtenir suffisamment de vaccins et réaliser l’immunité collective. Ce choix inévitable est confronté à deux contraintes majeures, d’une part se procurer suffisamment de doses de vaccins crédibles, reconnus et livrables de manière diligente, d’autre part, avoir l’adhésion de masse de la population pour réussir la campagne de vaccination.

Le Maroc semble réussir le premier défi avec une première livraison de deux millions de doses d’AstraZeneca et la confirmation d’une autre livraison Sinopharm pour le 27 janvier 2021. Pour le deuxième défi, une série de mesures de sensibilisation ont été lancées avec une démarche claire et bien préparée. Cependant, au final, le citoyen reste confronté à ses propres choix.

Face à la question « se faire vacciner ou non ? », chacun de nous peut adopter une position qui, généralement, va s’inscrire dans l’une des cases citées ci-après.

Le choix de faire le vaccin, par conviction, pour avoir vécu de près les conséquences dramatiques de la Covid19 ou par mimique. Cette position, peut mener vers un autre choix « Quel type de vaccin choisir ?». A ce sujet, les théories fusent mais au final chaque option a ses avantages et ses inconvénients et c’est très important de les clarifier au citoyen pour ne pas laisser la place aux faux experts.

Vient ensuite, le choix de ne pas faire le vaccin, pour une raison légitime, par crainte de complots invraisemblables ou juste par influence de son entourage. Un tel choix peut vite devenir très contraignant à assumer car la preuve de vaccination deviendra probablement un passeport vers la liberté de déplacement et de reprise d’une vie économique et sociale normales.

Enfin, le choix de remettre la décision à plus tard, d’attendre et de laisser les autres expérimenter avant de trancher et de basculer dans l’une des catégories sus-citées. Ça peut sembler sage, mais le facteur temps peut des fois être déterminant à bien des égards.

Selon notre philosophie de vie, le choix peut s’avérer facile, difficile ou même un vrai dilemme. Par contre, le risque est omniprésent quel que soit la position adoptée. Le vaccin est censé réduire au maximum ce risque, du moins du point de vue statistiques et probabilité. C’est sur cette base que j’ai fait mon choix. Et vous ?