Économie

Aquaculture marine à terre : Une quarantaine d’espaces à l’étude dans le sud du Royaume

L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture planche sur l’évaluation technico-économique pour la réalisation de projets aquacoles sur près d’une quarantaine d’espaces terrestres littoraux à Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra. L’opération permettra d’offrir aux investisseurs des propositions d’espaces pouvant abriter des activités d’aquaculture marine à terre de différents types et de tailles variées. Il s’agit également d’orienter ces investisseurs vers les espèces aquacoles potentielles et leurs technologies d’élevage appropriés.

28 Août 2022 À 13:01

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L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) poursuit le processus de développement des projets aquacoles sur le littoral national. L’institution planche en effet sur l’évaluation technico-économique de l’aptitude des espaces terrestres littoraux à abriter des projets d’aquaculture marine dans deux régions du sud du Royaume : Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra. L’opération d’évaluation portera ainsi sur 6 espaces au niveau de la région Guelmim-Oued Noun (Tan-Tan et Guelmim) et une trentaine d’espaces à Laâyoune-Sakia El Hamra.

Les études à mener aboutiront à l’établissement d’un dossier de préfaisabilité technico-économique afin de présenter chaque modèle de projet d’élevage aquacole potentiellement positionnable sur les différents polygones définis. Par ailleurs, pour chaque projet, un plan sera ainsi mis en place refermant notamment l’espèce d’élevage, le schéma d’implantation de la ferme et les objectifs de production par estimation des capacités de production potentielles. Le tout assorti de l’estimation de l’investissement global, le coût de production et un compte d’exploitation prévisionnel en plus d’une analyse de rentabilité. Rappelons que dans sa feuille de route, l’ANDA priorise l’élaboration des plans d’aménagement aquacole, visant l’identification des espaces maritimes propices à l’aquaculture en confrontant un ensemble de critères de faisabilité environnementaux, techniques et socio-économiques. S’agissant des espaces à terre favorables à l’aquaculture, la collecte et l’analyse des données nécessaires à leur sélection nécessitent un temps considérable et des missions d’expertise spécifiques, non prévues initialement dans les études des plans d’aménagement. Dans ce sens, et considérant l’intérêt croissant manifesté par les investisseurs pour la réalisation de projets d’aquaculture marine sur des espaces terrestres, notamment au niveau de la zone du Sud du Royaume, l’AND affirme avoir réalisé une étude préliminaire visant la délimitation des espaces se prêtant à cette activité. Celle-ci a ainsi tenu compte essentiellement de la topographie des terrains, de leur état d’occupation et accessibilité et leurs statuts fonciers.

Suite à l’achèvement de cette étude, l’ANDA juge important d’analyser la faisabilité technico-économique des différents types d’élevage aquacole à terre au niveau des meilleurs espaces définis. L’objectif étant d’offrir aux investisseurs des propositions d’espaces pouvant abriter des activités d’aquaculture marine à terre de différents types et de tailles variées. Il s’agit également d’orienter ces investisseurs vers les espèces aquacoles potentielles et leurs technologies d’élevage appropriées. Ils auront également à leur disposition des modèles de projet à terre techniquement et économiquement réalisables.

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