19 Avril 2022 À 17:31
La qualification r>Au moment d’aborder le premier tour de qualification pour le Mondial 2022, très peu d’observateurs auraient prédit un tel succès pour l’équipe nationale du Canada. Après avoir survolé le premier et le deuxième tour, les Rouges rentrent dans le vif du sujet avec le groupe unique de qualification de la Concacaf (Confédération de l’Amérique du Nord et Centrale). Un troisième tour qu’ils n’avaient plus atteint depuis environ 25 ans. Un groupe que les Canadiens dominent sans partage, réalisant des exploits peu communs pour le «soccer», comme la victoire sur le Mexique qui se faisait attendre depuis deux décennies et un 40e rang mondial. Un sommet jamais atteint auparavant. Fin mars, le Canada s’impose (4-0) face à la Jamaïque et met fin à une absence de 36 ans de la Coupe du monde, après sa première et unique participation lors du Mondial du Mexique en 1986.
Les atouts r>Si beaucoup considèrent Alphonso Davies comme la star incontestée de cette équipe du Canada, l’arrière latéral vainqueur de la Ligue des champions d’Europe avec le Bayern Munich est loin d’être le principal atout des Rouges. Cyle Larin est l’une des armes fatales de la formation nord-américaine, avec 24 buts en une cinquantaine de sélections, dont 17 réalisations rien lors des 3 tours de qualification au Mondial. De même, la ligne d’attaque est étoffée par la présence de Jonathan David, le fer de lance de Lille, auteur de 20 buts en une trentaine de matchs. Le milieu de terrain est bien garni avec Jonathan Osorio (Toronto FC) et le capitaine Atiba Hutchinson (Besiktas, Turquie). Sans oublier, le gardien de but et véritable rempart de cette équipe, Milan Borjan (Etoile rouge de Belgrade).
Le style de jeu r>Meilleure défense (7 buts encaissés) et meilleure attaque (23 buts marqués) du troisième tour des éliminatoires, l’équipe du Canada jouit d’une grande variété tactique. Avec un coach expérimenté sur le banc, les Rouges ont affiché plusieurs formations tactiques différentes, passant du 3-4-3 au 3-5-2, voire même le 4-2-3-1. Cette polyvalence permet aux joueurs de talent comme Alphonso Davies de modifier leur position en plein match et fuir ainsi le marquage gênant des défenseurs adverses. Le plus important pour les hommes de John Herdman est de construire depuis les bases défensives, autour surtout de Stephen Eustaquio, le milieu de terrain du FC Porto. Le mouvement constant des joueurs dans la ligne d’attaque crée énormément d’espaces pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs coéquipiers. Dans un style de jeu réputé pour être vertical, ce sont autant d’armes potentielles pour transgresser les lignes adverses. En défense, les mêmes éléments combinent pour entamer un pressing très haut avec pas moins de 5 joueurs dans la moitié de terrain adverse.nAmine El Amri