02 Novembre 2022 À 09:54
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Le ministre de l'Immigration, Sean Fraser, a affirmé mardi que ces nouveaux seuils étaient nécessaires pour assurer la prospérité économique du Canada, alors que le pays est aux prises avec une pénurie de main-d'œuvre. Environ un million de postes sont vacants au pays nord-américain, selon les derniers chiffres de Statistique Canada.
Le plan du gouvernement met l'accent sur l'immigration économique, sur la base des compétences professionnelles ou de l'expérience de travail des demandeurs. "Notre plan met l'accent sur la croissance économique," a souligné M. Fraser lors d'un événement organisé dans le nord de Toronto. "D'ici la troisième année de ce plan [en 2025], 60 % des nouveaux immigrants seront admis dans la catégorie immigration économique'', a-t-il dit. Ottawa prévoit par contre une diminution globale du nombre de réfugiés accueillis au pays, et une augmentation plus modérée pour la réunification des familles.
Les propos du ministre interviennent quelques jours après que Statistique Canada ait indiqué qu'un record de 23 % des habitants du pays étaient des immigrants reçus ou des résidents permanents, ce qui constitue le pourcentage le plus élevé jamais enregistré et le plus élevé parmi les pays du G7.r>