27 Juin 2022 À 11:42
La quatrième vague du coronavirus et la deuxième d’Omicron touche actuellement le Maroc, avec un niveau de transmission élevé, a déclaré le Dr Mouad Merabet, coordinateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé,
Dans un commentaire sur la situation épidémiologique, posté sur le réseau social professionnel, LinkedIn, Dr. Mrabet a souligné que la semaine du 20 au 26 juin correspond à la 7ème semaine consécutive d’augmentation des nouvelles contaminations et du taux de positivité et à la 5ème semaine de la deuxième vague omicron dominée par la circulation de plus en plus importante du sous-variant BA.5.
“Comme l’était la première vague Omicron dénommée ci-après (1VO), la deuxième (2VO) est très rapide et probablement sera plus courte”, explique-t-il, rappelant que la première vague a duré 11 semaines, mais que les deux vagues sont pratiquement égales, “malgré que la positivité globale montre une discrète réduction durant la vague actuelle en comparaison avec la vague précédente”.
Le médecin rappelle que le Taux de Reproduction Effectif (Rt) à la date du 26/06/2022 est de 1.16 ± 0,01, supérieur à 1 au niveau de toutes les régions, soulignant que la gravité et la létalité du Covid-19 sont réduites durant la 2VO en comparaison avec la même période de la 1VO.
L’expert conclut que le Maroc est au niveau rouge de circulation virale, avec un pic des contaminations sera atteint à partir de cette semaine et continuera la semaine prochaine. Le Dr Merabet affirme que les cas de Covidose grave et les décès vont augmenter les semaines prochaines.
Le médecin fait observer que cette semaine, 110 nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs contre 34 sorties après amélioration clinique. Cependant, le Coordinateur affirme que la gravité et la létalité globales de la deuxième vague seront très probablement inférieures par rapport à ce qui a été enregistré durant la première.
Le Dr Merabet estime que la gravité et la létalité auraient été beaucoup moins inférieure si la campagne de vaccination par la dose booster de la population vulnérable avait été élevée.