24 Octobre 2022 À 12:40
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À l'issue de six journées, l’arbitrage est très présent dans le débat sur la Botola. Après l’Olympic de Safi, le Hassania d'Agadir et bien d’autres clubs, c'est au tour du Raja et du WAC de sortir l'artillerie lourde contre l'arbitre du derby Samir El Guezzaz et ses assistants du VAR. Aussitôt le match terminé, le président du Raja a convoqué une réunion d'urgence avec les adhérents, avec un seul point à l'ordre du jour : l'arbitrage de Samir El Guezzaz et ses assistants du VAR, à leur tête Redouane Jiyed.
Le Raja reproche à l’homme en noir de s'être contenté d’adresser un carton jaune au défenseur du WAC Houcine Benayada qui a annihilé une occasion de but manifeste en commettant une faute sur l’attaquant du Raja, Axel Meye, qui filait vers un face à face avec le gardien de but Mohamed Reda Tagnaouti. La loi du jeu est pourtant claire. Elle stipule que «si un joueur empêche l’équipe adverse de marquer ou annihile une occasion de but manifeste, le joueur doit être exclu où qu’ait été commise la faute». Le VAR, ou plutôt Redouane Jiyed, devait normalement intervenir, mais il a botté en touche. Ce qui enrage en plus le Raja, c'est que Houcine Benayada, qui devait selon le Raja être expulsé, est devenu par la suite le héros de son équipe en sortant de la tête un tir de Mohamed Zrida qui se dirigeait vers le fond des filets. Les Verts fustigent également l'arbitre qui a refusé d’aller consulter le VAR pour s’assurer d'une éventuelle faute de la main du capitaine du WAC, Yahya Jabrane, sur un tir de Zrida.
El Guezzaz taclé aussi par le WAC
El Guezzaz n’a pas non plus été épargné par le WAC. Les adhérents des Rouges ont publié un communiqué dans lequel ils dénoncent les décisions arbitrales partiales de l'homme en noir, notamment le pénalty sifflé en faveur du Raja à la 90e minute. «Ce qui s’est passé dimanche lors du derby n'est rien d’autre que la continuation d'un ensemble d'abus qui caractérisent la scène sportive marocaine chaque fois qu'une équipe particulière (le Raja sans le nommer) est un acteur d'un match», lit-on dans le communiqué. La même source ajoute que «le penalty sifflé contre le Wydad est une preuve supplémentaire de ce que nous évoquions plus haut, puisque l'arbitre et ses assistants au VAR ont pu voir le ballon toucher la main d’un défenseur, malgré la présence d'une barre transversale bloquant la vue sous un premier angle et les joueurs sous un second angle et la fumée des fumigènes qui rendent l’image floue». Décidément, les oreilles de Samir El Guezzaz ont dû siffler après le match.r>