15 Septembre 2022 À 17:37
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L’Exécutif, les centrales syndicales les plus représentatives et le patronat se sont donné rendez-vous, mercredi à Rabat, pour le démarrage du second round du dialogue social lancé à l’initiative du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Tenue au département du Chef du gouvernement, la réunion inaugurale de ce round s’est déroulée dans un climat de «positivité» de la part des différents acteurs. Se félicitant de la réalisation des engagements pris dans le cadre de l’accord social conclu le 30 avril dernier, les participants à ce round ont convenu de la mise en place de commissions conjointes devant traiter les questions d’actualité. Ces questions se rapportent notamment à la révision du régime de l’impôt sur le revenu, la réforme des régimes de retraite et le réexamen d’un ensemble de législations du travail, précise un communiqué du département du Chef du gouvernement.
Il a été également convenu d’élaborer une vision commune pour la mise en place de l’Observatoire national du dialogue social et de l’Académie de la formation dans le domaine du travail, de l’emploi et du climat social, en tant que mécanismes d’accompagnement pour l’institutionnalisation du dialogue social, toujours selon la même source.
Sur le plan sectoriel, le gouvernement et les centrales syndicales ont salué l’évolution du dialogue social dans le secteur de l’enseignement, mettant aussi l’accent sur la nécessité d’accélérer la cadence des réunions entre le département de tutelle et les syndicats du secteur de l’enseignement les plus représentatifs au sujet du statut du personnel de l’enseignement, et ce afin de trancher au sujet de cette question dans un délai raisonnable, de manière à permettre d’inclure ses dispositions à impact budgétaire dans la loi de Finances de l’année 2023.
Le communiqué souligne, par ailleurs, que ce round du dialogue social s’inscrit dans le cadre de l’attachement du gouvernement à mettre en œuvre la Vision Royale visant à institutionnaliser le dialogue social et à l’ériger après coup au rang de choix stratégique, notant que le gouvernement a veillé, à cet égard, depuis son investiture, à nouer des partenariats solides avec les partenaires sociaux en vue d’asseoir les fondements d’un dialogue social sérieux et régulier et respecter l’ensemble des engagements sociaux inscrits dans le programme gouvernemental.
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Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des finances
Le second round du dialogue social conforte la confiance établie entre les partenaires sociaux, le gouvernement et le patronat
Le second round du dialogue social, entamé mercredi, a permis de constater le climat de confiance établi entre l’ensemble des partenaires sociaux, le gouvernement et le patronat, affirmé la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui. Dans une déclaration à la presse à l’issue des travaux de ce second round de dialogue social, la ministre a assuré que le gouvernement a pu implémenter les décisions prises lors de la signature de l’accord social tripartite le 30 avril entre le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les Centrales syndicales les plus représentatives. Elle a relevé que le gouvernement a confirmé son appui à la mise en œuvre d’une décision de revalorisation des pensions de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de 5% avec effet rétroactif au 1er janvier 2020. Il s’agit de plus de 600.000 bénéficiaires qui n’ont pas vu de revalorisation depuis plus de 18 ans, a-t-elle fait remarquer.r>Mme Fettah Alaoui a mis en avant la réduction des conditions d’accès à la pension de vieillesse, qui passent de 3.240 jours de cotisation à 1.320 jours, avec la possibilité pour le pensionné ayant atteint l’âge légal de la retraite et disposant des 1.320 jours de cotisation de se voir restituer la part des cotisations salariales et patronales. Il s’agit de réalisations concrètes pour une population de retraités qui était en attente de mesures pour améliorer leur pension, a-t-elle souligné.
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Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences
La réforme du système des retraites doit être lancée selon une approche participative
Le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a souligné, mercredi à Rabat, la nécessité de lancer la réforme du système des retraites et la réglementation du droit à la grève dans le cadre d’une approche participative. Dans une déclaration à la presse, M. Sekkouri a affirmé que le lancement du second round de dialogue social intervient «pour la première fois dans l’histoire du Maroc avant le vote de la loi de Finances», mettant en exergue l’importance de ces échanges pour les syndicats les plus représentatifs, le patronat et le gouvernement.r>L’accent a été également mis, lors de cette rencontre, sur l’élaboration d’une vision commune pour la mise en place de l’Observatoire national du dialogue social et de l’Académie de la formation dans le domaine du travail, de l’emploi et du climat social, en tant que mécanismes d’accompagnement pour l’institutionnalisation du dialogue social, a fait savoir le ministre. Le gouvernement, les syndicats ainsi que le patronat sont pleinement engagés et mobilisés pour la réussite du dialogue social, dans un cadre consensuel et participatif, a-t-il relevé.
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Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc
La CGEM a respecté les engagements de l’accord social du 30 avril
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a respecté les engagements du procès-verbal de l’accord social et de la charte nationale du dialogue social signé le 30 avril 2022, a affirmé, mercredi à Rabat, le président de la CGEM, Chakib Alj. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre du second round du dialogue social, M. Alj a affirmé que ce second round du dialogue social fait suite au procès-verbal de l’accord social et de la charte nationale du dialogue social signé entre le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives. Assurant que la CGEM a honoré ses obligations, il a souligné l’importance des négociations dans la réussite des ambitions du gouvernement, des syndicats et du patronat.
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Mohamed Ammouri, président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural
Cette rencontre a été une occasion pour la Comader de présenter au gouvernement son point de vue sur différentes thématiques sociales
Le président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader), Mohamed Ammouri, a indiqué que la rencontre, tenue mercredi avec le Chef du gouvernement, dans le cadre du deuxième round du dialogue social, a notamment porté sur l’augmentation du niveau du salaire minimum interprofessionnel et agricole au Maroc (SMIG et SMAG), ainsi que sur les questions portant principalement sur la réforme du Code du travail, dans son aspect agricole, tout en prenant en compte la saisonnalité du secteur. Cette rencontre, qui a également porté sur les questions liées au droit à la grève, ainsi que sur la généralisation de la sécurité sociale, a été une occasion pour la Comader de présenter au gouvernement son point de vue sur différentes thématiques sociales, a-t-il expliqué.
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Bouchta Boukhalfa, vice-secrétaire général de la Confédération démocratique du travail
La CDT plaide pour une approche consensuelle concernant les sujets inscrits à l’ordre du jour du dialogue social
La Confédération démocratique du travail (CDT) plaide pour une approche consensuelle concernant les sujets inscrits à l’ordre du jour du dialogue social, a affirmé Bouchta Boukhalfa, vice-secrétaire général de cette organisation syndicale. Dans une déclaration à la presse à l’issue de la rencontre tenue dans la cadre du deuxième round du dialogue social, M. Boukhalfa a souligné que la CDT est disposée à aborder avec le gouvernement plusieurs sujets inscrits à l’ordre du jour du dialogue social, dont le projet de loi relatif au droit de grève, insistant sur l’importance de l’approche consensuelle entre les syndicats et l’Exécutif. Il a également indiqué que cette rencontre a été l’occasion d’évoquer la question de la revalorisation des salaires pour les fonctionnaires ainsi que le dossier de la retraite et les textes relatifs à la liberté des travailleurs. La CDT a aussi abordé d’autres sujets comme la santé et l’enseignement, les conflits sociaux, mais également la question des secteurs qui souffrent de problèmes chroniques, dont l’hôtellerie, a poursuivi M. Boukhalfa. Il a en outre fait savoir que la CDT rencontrera le ministre délégué chargé du Budget pour débattre des mesures qui peuvent être prises dans le cadre du projet de loi de Finances 2023.
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Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail
L’UMT se félicite de la disposition du gouvernement à honorer ses engagementsr> r>Le secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, a affirmé, mercredi à Rabat, que la Centrale syndicale se félicite de l’engagement du gouvernement à respecter les accords du dialogue social dans son premier round. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre d’une délégation de la Centrale syndicale avec le Chef du gouvernement, M. Moukharik a expliqué que «ce round, qui se veut un prolongement de celui du 1er mai, a été l’occasion d’évaluer les décisions prises, celles qui ont été mises en œuvre et ce qui est en cours d’élaboration», se félicitant de la disposition du gouvernement à honorer ses engagements.r>À cette occasion, le syndicaliste a salué l’approbation par le Chef du gouvernement, en sa qualité de président du conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale, de la revalorisation de la pension de retraite de 5% avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020, notant que cette décision concerne plus de 600.000 retraités affiliés à la Caisse. Concernant la hausse des salaires, le responsable syndical a rappelé que l’UMT a réaffirmé, lors de ses négociations avec le Chef du gouvernement, que cette augmentation devrait concerner l’ensemble des salaires. Cette rencontre a également porté sur la question de la baisse de l’impôt sur le revenu (IR), a-t-il dit, qualifiant d’«injuste» cet impôt qui est payé par les employés de façon systématique, à un taux élevé atteignant les 38% du salaire.
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Khadija Zoumi, membre du bureau exécutif de l’Union générale des travailleurs du Maroc
L’UGTM salue les mesures prises par le gouvernement pour l’opérationnalisation des dispositions de l’accord du 30 avrilr> r>L’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a salué, mercredi à Rabat, les mesures prises par le gouvernement pour l’opérationnalisation des dispositions de l’accord du 30 avril 2022, a indiqué Khadija Zoumi, membre du bureau exécutif du syndicat. «Au cours de cette réunion, nous avons abordé de nombreux sujets, notamment l’accord d’avril 2022, qui a été mis en œuvre via des projets de loi portés par le gouvernement, l’objectif étant d’améliorer les revenus», a révélé Mme Zoumi dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre entre une délégation de l’UGTM et le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, dans le cadre du deuxième round du dialogue social.r>«La discussion a porté sur la nécessité de réduire les impôts, suite à l’affaiblissement du pouvoir d’achat en raison de la hausse des prix et de la conjoncture mondiale», a expliqué Mme Zoumi, au nom du secrétaire général de l’UGTM. «L’UGTM apprécie la compréhension de ses propositions par le gouvernement», a affirmé la responsable syndicale, plaidant pour l’amélioration de la rémunération des responsables provinciaux, régionaux et des directeurs et appelant à «réexaminer les régimes de base pour qu’ils soient similaires et toujours équitables».