14 Février 2022 À 16:36
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et BusinessEurope ont organisé conjointement aujourd’hui une rencontre sur le thème : "la modernisation de l'Accord d’Association Maroc-UE : pour une intégration plus forte des marchés européens et africains". Tenu en marge de la 7e édition de l’UE-Africa Business Summit (EABF), ce webinaire a connu la participation de Chakib Alj et Pierre Gattaz, respectivement présidents de la CGEM et de BusinessEurope, ainsi que des représentants d’entreprises marocaines et européennes opérant sur les deux continents. r> r>Lors de cette rencontre, le président de la CGEM a souligné la nécessité de donner un nouveau souffle à l'accord commercial et d’investissement Maroc-UE, adopté en 1996, afin qu’il puisse refléter la nouvelle réalité. «La modernisation de l'Accord d’Association Maroc-UE offre un énorme potentiel et peut être un modèle pour une relation UE-Afrique plus forte. Le temps est à l’action!», a déclaré Chakib Alj. Il a également rappelé le rôle joué par le Maroc et ses entreprises dans le renforcement de la relation UE-Afrique. «De par sa stabilité politique et ses avantages géographique, financier et économique, entre autres, le Royaume est aujourd’hui une destination d’investissement fiable et à forte valeur ajoutée et un hub reconnu pour l’Afrique», a t-il noté. r> r>Par ailleurs, le responsable a relevé que «les entreprises et les sociétés marocaines et européennes partagent les mêmes défis, notamment ceux liés à l’immigration, au changement climatique et à l’instabilité des chaînes d’approvisionnement. Elles partagent également la même vision des solutions et des opportunités à saisir à savoir plus de commerce, plus d'emplois, pour les jeunes et les femmes en particulier et plus d’attention aux PME, épine dorsale de nos économies respectives». r> r>Pour sa part, le président de BusinessEurope a souligné que «le monde a changé depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’Association UE-Maroc. Il faut l’adapter aux réalités commerciales du 21ème siècle et aux besoins des entreprises dans des domaines importants comme l’économie digitale». Et d'ajouter : «Pour favoriser l’intégration de nos chaînes de valeur, nous devons combler les barrières non-tarifaires et faciliter les investissements étrangers et le commerce de services notamment. Cela sera encore plus important dans un contexte où beaucoup d’entreprises européennes cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement».r> r>Au cours de leurs interventions, les participants ont présenté les avantages qu’offrerait la modernisation de l’Accord d’Association Maroc-UE pour les entreprises des deux continents, notamment en termes d’intégration des chaînes de valeur, particulièrement à la lumière de l’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (Zlecaf). r> r>Pour rappel, la CGEM et BusinessEurope avaient adopté, le 21 septembre 2021, une déclaration conjointe, qui prône une modernisation du cadre des relations commerciales et d'investissement Maroc-UE, attendue depuis longtemps par les deux communautés des affaires. Cette modernisation devra libérer le potentiel économique inexploité du partenariat précité afin de soutenir une reprise économique post-pandémique effective et durable et de saisir les opportunités liées, notamment aux chaînes d’approvisionnement, à la durabilité ou encore au numérique.