04 Janvier 2022 À 17:05
Après une première collaboration fructueuse autour d’un projet d’autobloquants pour les chevaux, la Société Royale d'encouragement du cheval (Sorec) et la Fondation MAScIR (Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research) ont choisi de prolonger leur partenariat pour une durée de trois ans, traduisant ainsi leur ambition de travailler ensemble sur de nouveaux projets innovants axés sur la filière équine.
Les deux partenaires viennent de formaliser leur collaboration renouvelée à travers une convention signée, mardi à Bouznika, par Omar Skalli, directeur général de la Sorec, et Nawal Chraïbi, directrice générale de MAScIR. «Nous avons pensé, ensemble, qu’il serait pertinent de travailler sur d’autres projets de R&D, d'autant plus que nous avons une filière équine qui est aujourd’hui très technologique, et qui est aussi proche du monde rural. Avec ces deux perspectives, nous avons pensé à développer un certain nombre de projets liés notamment au domaine biomédical et à la technologie Tracking, l’idée étant essentiellement de développer le Made in Morocco et la recherche et l’innovation 100% marocaine», indique Omar Skalli dans une déclaration au «Matin». Ce partenariat, ajoute-t-il, traduit également l’engagement de la Sorec pour le développement de projets à impact positif sur l'environnement. «La collaboration avec la Sorec a démarré avec un premier projet portant sur la production de pavés de revêtement de sol issus de pneus usagés recyclés.
Il s’agit de pavés autobloquants adaptés aux sols des écuries qui ont des caractéristiques d’amortissement de chocs, permettant ainsi de limiter les risques d’accident pour les chevaux», explique Nawal Chraïbi. «Aujourd’hui, les équipes techniques sont en cours de discussion autour de sujets de recherche et développement répondants aux besoins spécifiques de la filière équine, notamment dans les domaines de la biotechnologie médicale, la valorisation des ressources naturelles, le recyclage des déchets ou encore la microélectronique. En marge de ces échanges, nous avons clairement identifié quatre projets dans des volets relatifs à la traçabilité, le tracking des chevaux en utilisant des tags RFID ou encore la formulation de compléments alimentaires», ajoute-t-elle. À travers cet accord, la Fondation MAScIR réaffirme son intérêt pour la science, le progrès, la recherche ainsi que sa volonté de répondre aux besoins actuels et futurs des opérateurs nationaux.r>