Fondation Al Mada : riche programmation culturelle en été

Théâtre

Le 28 juillet la Villa des arts de Casablanca accueille un spectacle d’Improvisation théâtrale dans le cadre d’un cycle présenté par la troupe «Cactus». D’autres rendez-vous sont programmés les 31 août et 16 septembre. Le public découvrira ou redécouvrira des comédiens passionnés par l’improvisation. «Cactus» s’est forgé une réputation internationale. Le groupe est reconnu pour sa qualité, son accueil chaleureux et son ouverture. Il a sans cesse la volonté de progresser, certains même se professionnalisent dans le milieu du théâtre. En plus d’offrir des spectacles inédits au public casablancais et ailleurs dans le monde, les invités partagent leurs rêves et imaginations avec les comédiens pendant les spectacles, et aussi lors d’ateliers durant toute l’année.

Exposition

Les amateurs d’arts plastiques peuvent découvrir jusqu’au 30 septembre «Figures de l’abstraction». Cette exposition présente une partie de la collection de la Fondation Al Mada qui réunit six artistes de la première génération des peintres et quatre artistes de la deuxième génération qui ont marqué l’histoire de l’art contemporain marocain, en l’occurrence : Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Farid Belkahia, Mohamed Chebâa, Mohamed Melehi, Miloud Labied, Mohamed Kacimi, Fouad Bellamine, Mohamed Nabili et Mohamed Hamidi. Le public peut découvrir, à travers cette exposition, des chefs-d'œuvre de l’histoire picturale au Maroc. Une histoire de la peinture marocaine qui se délimite avec netteté : avant l’Indépendance (1956), avec la période des autodidactes, et à partir des années 1960, avec l’affirmation d’une entité plastique nationale.

Chronique du Design

Un autre événement aussi particulier anime la villa des arts de Rabat. Jusqu’au 29 septembre, «Chronique du design. De l’expérimentation artisanale au produit fini» propose des œuvres des artistes Amina Agueznay, Sammy Bernoussi et Younes Duret. Cette exposition collective de design nous invite à suivre l’évolution des œuvres artistiques depuis leur imagination jusqu’à leur présentation en galeries.

«Visiter une exposition, c’est traverser de longues salles où sont accrochées de manière magistrale les œuvres d’artistes et de designers. Celles-ci sont présentées sous leur plus bel angle afin d’être admirées ou encore d’en faire l’acquisition pour certains. Pourtant, et avant de finir contre ou sur un mur, la création artistique a déjà mené une longue vie. En plus de son attrait esthétique, elle porte aussi en elle une histoire faite de rencontres, de réflexion, de transformations... Une histoire singulière à découvrir», explique la fondation Al Mada.r>Cette exposition, unique en son genre, racontera le vécu personnel de chacune des œuvres présentées. Tout d’abord, comment l’objet a-t-il été imaginé et dans quel contexte ? Images 3D, dessins, maquettes, prototypes, l’artiste met ensuite sa création à l’épreuve. Il l’expérimente, l’examine, la teste et parfois même la maltraite. Chaque détail est minutieusement étudié. Une fois l’œuvre finie, celle-ci continue à être peaufinée par le designer au fur et à mesure des rencontres avec son public.

Conférence psychanalytique

La fondation Al Mada organise aussi un Cycle de conférences psychanalytiques avec l’auteur-essayiste Saad Belgnaoui, professeur de psychopathologie à l’Université Hassan II de Casablanca, psychanalyste de l’Institut de Psychanalyse de Paris.

Dans le cadre du cycle «La vie psychique, considérations et perspectives psychanalytique», Saad Belgnaoui parlera de la psychanalyse dans la culture marocaine. Le rendez-vous est donné le 29 juillet à 19 h à la Villa des arts de Casablanca. Au temps de l’immédiateté, de l’urgence en toute chose, de la recherche de résolutions rapides sans effort où la notion de temps perd son sens historique constitutif de l’être, le questionnement porte sur la place et la fonction pour la psychanalyse dans notre société contemporaine marocaine. S’agit-il d’un greffe d’un corps étrange et étranger ou un bienfait nécessaire et attendu dans l’époque actuelle de l’incertitude ?r>