11 Mai 2022 À 15:10
La 20e édition du Grand Prix de Son Altesse Royale Lalla Meryem démarre en fin de semaine au Club des cheminots à Rabat. Seul tournoi WTA en Afrique, l’événement fête son retour aux affaires, après deux ans d’arrêt à cause de la pandémie, par un plateau de participantes relevé. L’Américaine Danielle Collins (8e mondiale) et l’Espagnole Garbiñe Muguruza, qui la talonne au classement WTA, ressortent déjà comme les têtes d’affiche de la semaine de tennis féminin. «On est très heureux du tableau cette année, indique Khalid Outaleb, directeur technique du tournoi. La grande championne espagnole, Garbiñe Muguruza, qui était numéro 1 mondiale en 2017, qui a remporté Roland Garros, Wimbledon et 8 tournois sur le circuit, sera là. Elle a également remporté le Master en 2021. C’est une grande fierté d’avoir une joueuse de ce calibre.»r>Si la Tunisienne Ons Jabeur n’a pas pu prendre part à l’édition de cette année, c’est en grande partie en raison de sa participation au tournoi de Madrid et sa préparation pour Roland Garros, qui démarre au lendemain du GP Lalla Meryem. En revanche, la participation arabo-africaine est assurée par l’Égyptienne Mayar Sherif (60e mondiale). Cependant, seule Yasmine Kabbaj portera les couleurs du Maroc, dans un tournoi restreint par rapport aux éditions précédentes. En effet, les qualifications ne mettront aux prises que 16 participantes, au lieu des 32 habituelles.
Le retour aux affaires, principale difficulté pour les organisateurs
Organiser un tournoi de cette taille n’est jamais chose aisée. Qui plus est, quand l’événement ne s’est pas tenu pendant de longs mois. Les contraintes rencontrées «concernent tous les volets», précise Karim Cheikh, secrétaire général de l’USCM. «Ce sont une trentaine de corps de métier qui sont engagés. Il faut relancer toute la mécanique d’organisation, vu qu’il y a de l’expertise, des compétences, des personnes qui travaillent dans le back-office…r>Ensuite, il y a eu la crise sanitaire et donc le cahier des charges qu’on a reçu de la WTA est financièrement intenable. Heureusement, la WTA a lâché prise sur certains points et ça nous a un peu soulagés. Il y a aussi le niveau des joueuses, surtout au niveau compétitif. Financièrement, il est difficile de trouver des soutiens dans le contexte actuel. Grâce aux partenaires qui nous accompagnent, ça a pris deux mois entre la décision (de faire disputer le tournoi) et la concrétisation.» Cette semaine, ce sont donc une soixantaine de joueuses mondiales qui tenteront de succéder à la Grecque Maria Sakkari, lauréate de l’édition 2019, qui s’était imposée face à la Britannique Johanna Konta.