28 Septembre 2022 À 18:15
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Durement éprouvée par la crise de la Covid ayant mis à mal ses filières porteuses, la région de Marrakech-Safi est en train de renouer avec le développement. Mis à part son agriculture, qui doit composer avec la variable hydrique, tous les secteurs sont en train de gagner en dynamisme dans cette région. S’exprimant à l’occasion de la septième étape des Régionales de l’investissement à Marrakech, le président du directoire de la Banque Centrale Populaire de Marrakech-Béni Mellal, Abdelilah El Ouardi, a indiqué qu’«un potentiel d’investissement de 2,3 milliards de dirhams a été repéré dans cette région dans le cadre des Régionales de l’investissement de la Banque Populaire, ce qui fait d’elle la deuxième après la région Casablanca-Settat».
La Banque Populaire, forte de son ancrage historique et de son leadership dans la région de Marrakech-Safi (concentrant 30,8% de ressources et occupant la première place du marché en termes de crédit) est témoin de cette volonté retrouvée d’investir notamment dans le secteur du tourisme où, après un passage à vide, de grands opérateurs commencent à venir s'installer.
Pour sa part, le deuxième vice-président de la région de Marrakech-Safi, Ahmed Akhchichen, a souligné lors de son intervention qu’«aujourd'hui, la Banque Populaire offre l'opportunité de se doter d'une gouvernance régionale ayant pour vocation de capter les enjeux et surtout d'intégrer les logiques qui sont celles des dynamiques des territoires de la région, d'où l'importance de mettre en place par exemple des fonds régionaux dédiés pour soutenir les investissements dans les régions». «Il est absolument nécessaire, aujourd'hui, d'engager une logique régionale de mise à disposition de ressources financières aux projets. Nous ne pouvons plus continuer à raisonner comme nous l'avons fait jusqu'à présent, c'est-à-dire en copiant simplement ce qui se fait au niveau national et en essayant d'apporter des adaptations», a fait remarquer M. Akhchichen.