07 Octobre 2022 À 09:26
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Le courrier est daté du 6 octobre. Il a été adressé par Abdellatif Miraoui, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation à l'inspecteur général du ministère, aux présidents des universités, à la directrice du Centre national de la recherche scientifique et technique, au directeur des Oeuvres sociales universitaires et au directeur de l'Agence nationale d'évaluation et d'assurance qualité de l'enseignement supérieur.
La correspondance précise que le ministère a reçu dernièrement de nombreuses demandes de départ en retraite anticipée et de démission, initiées par des enseignants chercheurs et des fonctionnaires administratifs et techniques des universités. Ces demandes qui sont en augmentation continue, ont toutes été approuvées par les supérieurs hiérarchiques concernées, ce qui devient problématique selon Miraoui : si le ministère accède à ces demandes, un déficit de personnel sera constaté au niveau des universités ce qui réduira le taux d'encadrement pédagogique et administratif à un moment où le ministère mène une réforme de l'enseignement supérieur ; et si le ministère décline ces demandes, des recours par les concernés auprès du tribunal administratif demeurent possibles.
C'est ainsi que le ministre demande à ses responsables de rationaliser le traitement des demandes de départ, de n'accepter que les demandes justifiées et de faire prévaloir l'intérêt général, sachant que les demandes approuvées seront prises en compte dans la distribution des postes budgétaires prévus dans la loi de finances.