22 Mars 2022 À 17:12
Faire prendre conscience aux jeunes générations de la richesse de leur patrimoine musical est l’objectif de cet accord, en leur permettant de connaître leur histoire et leur culture. C’est pour cela que ce musée rend hommage à toutes les régions du Royaume, par le biais de leurs musiques et leurs instruments musicaux. À ce propos, le ministre Chakib Benmoussa n’a pas manqué de louer cette initiative qui a donné naissance à ce musée spécialisé dans la musique qui montre la diversité du Maroc dans ce domaine.
«Le rendre accessible aux jeunes des écoles privées et publiques permettra leur ouverture sur ce patrimoine historique, puis contribuera dans la constitution de leur personnalité. Nous souhaitons, aussi, dans le futur avoir ces musées en forme digitale, afin que tous les établissements scolaires puissent en bénéficier», indique-t-il. Quelque 350 pièces sont exposées, en plus des 450 qui sont dans les réserves, entre instruments, accessoires, outils de fabrication et costumes, montrent la fructueuse histoire musicale marocaine. «La musique a toujours fait partie de notre histoire et la ville de Meknès est connue pour ses groupes des Aissaouas et autres confréries, d’où l’importance des instruments qui ont porté ces rythmes depuis de longues dates et sont, actuellement, des pièces de musée rares.
Donc, le choix de cette cité ismaïlienne pour lui dédier ce Musée n’est pas fortuit. Nous avons, ainsi, respecté l’architecture de ce lieu idyllique pour mettre en valeur les instruments de musique que nous avons recueillis de plusieurs régions du Maroc, et ce à travers une belle scénographie qui raconte notre parcours musical», précise le président de la Fondation nationale des musées, Mehdi Qotbi. Le directeur du Musée Mohammed VI et des collections, Abdelaziz El Idrissi, s’est, également, félicité de ce beau travail réalisé à partir des collections de tous les Musées de la Fondation, en plus des acquisitions faites pour enrichir la collection en relation avec tout ce qui concerne la musique marocaine.
Et d’ajouter que faire ce projet dans la ville de Meknès connue par sa spécificité géographique et culturelle est une valeur ajoutée pour cette cité. «D’autant plus que cette thématique rare et difficile vient à point nommé pour montrer les particularités du Maroc dans l’univers de la musique, et sera complétée plus tard avec une médiathèque dédiée au musée», explique Abdelaziz El Idrissi. Pour offrir une belle scénographie muséale, la FNM a fait appel à un bureau spécialisé, dont les travaux ont pris huit mois entre la restauration des pièces et la rénovation des locaux. Ce qui a donné lieu à une collection non exhaustive, mais que la FNM compte parfaire au fur et à mesure pour la rendre plus riche dans l’avenir, en faisant appel aux collectionneurs et musées privés.