09 Décembre 2022 À 20:38
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La première édition du Campus international d’excellence a été lancée, jeudi 8 décembre à Dakhla. Initiée par l’Université ouverte de Dakhla sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’événement se veut un espace de réflexion sur les questions stratégiques majeures du monde du 21e siècle. Les participants sont appelés à débattre sur le thème : le rôle de la connaissance, de la science et de l’éducation dans la construction d’un monde nouveau».
Prenant part à cet événement, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a tenu à souligner l’importance de ce type de rencontre pour tenter de trouver des réponses clés à des questions qui se posent et qui s’imposent. «Les décideurs ne parviennent toujours pas, à eux-seuls, à trouver des solutions aux enjeux et aux problématiques des pays, d’où l’importance de ce type d’événement qui réunit d’éminents experts», a-t-il noté. Et d’ajouter que pour assurer le développer des pays, il faut faire converger les efforts tout en s’appuyant sur les avis des experts, mais aussi et surtout construite une gouvernance pour bien définir les priorités et permettre, par conséquent, aux décideurs de prendre les décisions stratégiques».
Le responsable gouvernemental a tenu à préciser que son département était fortement engagé dans les domaines de la science et de la connaissance à travers différentes actions, et à leur tête la construction de quatre laboratoires. «Les efforts sont également menés pour construire des ponts entre les entreprises et les universités, d'autant plus que ces dernières ne sont pas toujours prêtes à suivre l’évolution et les réels besoins du marché», a-t-il souligné.
Pour l’ancienne présidente de l’Équateur, Rosalia Arteaga, il est temps de miser sur l’enseignement primaire pour assurer le développement scientifique des pays. «La construction des laboratoires est une démarche importante, certes, l’idéal est d’investir aussi dans l’éducation à travers la motivation des élèves et des enseignants suffisamment engagés pour former de futurs scientifiques», a-t-elle suggéré. Et d’ajouter : «Lorsque je vois ce qui se passe dans le monde, j’affirme qu’on peut améliorer la qualité de l’enseignement».
Au Maroc, le ministère de l’Éducation nationale et des sports est convaincu de l’importance de se pencher sur l’éducation. Chakib Benmoussa, ministre de tutelle, a affirmé à cet égard que «se pencher sur l’éducation est plus qu’une priorité, c’est une urgence». Dans ce sens, le ministre a rappelé que son département a mis en place une feuille de route ciblant l’élève, l’enseignant et l’établissement scolaire. Cette feuille de route, a-t-il précisé, comprend des objectifs à atteindre d’ici 2026 pour «une école publique de qualité pour tous». Mais au-delà de l’enseignement primaire, le ministre a noté l’importance de l’apprentissage tout au long de la vie.
Par ailleurs, une convention de partenariat a été signée entre le Campus international d’excellence et l’Université ouverte de Dakhla. Le but étant, entre autres, de mutualiser les efforts en vue d’encourager la recherche scientifique au Maroc. À noter que le Campus international d’excellence est le couronnement des efforts menés depuis 2005, soutenus par des Prix Nobel, d'anciens Chefs d’État et de gouvernement, des astronautes, des industriels et des cadres appartenant à 52 pays représentant tous les continents.
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