11 Avril 2022 À 14:56
Les jours de Vahid Halilhodzic à la tête de la sélection nationale sont-ils comptés ? Selon un article de nos confrères de «Foot Mercato», la «présence» de Coach Vahid sur le banc au Qatar en novembre prochain «est très loin d’être assurée». Le différend avec Noussair Mazraoui et Hakim Ziyech pourrait ainsi être la raison principale du départ du technicien franco-bosnien. La même source avance qu’une «ultime réunion entre Fouzi Lekjaâ et les deux joueurs» est prévue dans les prochains et qu’en cas d’échec des négociations, «les responsables de la sélection marocaine décideront de se séparer de Vahid Halilhodzic. Et les derniers échanges vont dans ce sens». En réalité, changer un sélectionneur qui a réussi en grande partie ses objectifs est un très mauvais signal que la Fédération Royale marocaine de football (FRMF) enverrait. D’abord, aux joueurs avec lesquels le technicien natif de Jablanica a tissé une relation quasi paternelle.
On pense notamment à Achraf Hakimi et Sofiane Boufal, qui vont volontiers embrasser leur entraîneur à chaque but marqué. Ensuite, même en cas de changement, le remplaçant de Coach Vahid arriverait dans une position peu confortable, car même en atteignant ses principaux objectifs, le sélectionneur ne bénéficiera jamais de la confiance totale de la Fédération. Enfin, en privilégiant des joueurs qui ont annoncé leur retraite internationale aux dépens du sélectionneur, c’est tout l’équilibre hiérarchique au sein d’une sélection qui est ébranlé. Que se passera-t-il si l’on remplace Vahid Halilhodzic et que son successeur est en désaccord avec un autre «cadre» de la sélection ? La nomination et le départ d’un sélectionneur national ne sont jamais une mince affaire. Toute décision doit être sagement calculée et réfléchie, sans quoi elle se transformerait en une entrave à la bonne marche de la sélection. Qui plus est, quand une Coupe du monde se profile et que la marge de manœuvre est de plus en plus réduite.