Samira Faraji excelle, également, dans la poésie de complainte

Dans cette poésie, elle a voulu lui exprimer sa profonde douleur et la souffrance que peut vivre un être quand il perd quelqu’un de très cher. Une poésie de complainte pour une sœur à laquelle Samira était très attachée. Elle y met tout ce qu’elle ressent, avec des mots qui vont droit au cœur. Des vers qui nous rappellent la dure disparition des proches, qui n’est pas simple à vivre. Une poésie très touchante à plus d’un titre et qui montre que Samira Faraji est une grande dame de la lettre, qui est capable d’écrire sur tout et dans toutes les circonstances.

La poésie est, pour elle, l’air qu’elle respire et l’eau qu’elle boit. Il suffit qu’elle ressente le sujet, puis tout vient spontanément. Son talent n’est plus à démontrer. Samira a déjà montré et convaincu avec ses poésies les plus fins connaisseurs qu’elle a envoûtés avec ses vers, tant dans la poésie romantique que patriotique. Sachant que ses poésies ont été chantées par de grandes stars de la chanson arabe, notamment la chanteuse libanaise Ghada Shbeir qui lui a chanté «Wahdaka» (Seul) de son quatrième recueil, puis Lotfi Bouchnak qui lui a composé «Maghriboune La Yaghroubou» qui fait partie de son cinquième recueil. En effet, les poésies de Faraji montrent la qualité du choix de ses mots et la forte richesse de son imaginaire, prouvant, encore une fois, que la parole marocaine garde toujours ses lettres de noblesse à travers ses génies créateurs.

C’est le cas de Samira Faraji qui a été surnommée par le docteur Abbas El Jirari «La Planète qui illumine notre ciel». Comme elle a eu d’autres reconnaissances et distinctions, dont celle du diplomate et homme de lettres yéménite : le docteur Abdelwali Chmiri. D’ailleurs, tous ses recueils sont accueillis avec beaucoup d’admiration et de respect, grâce à ses magnifiques textes très forts et très touchants.r>