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Station de dessalement de l'eau de Casablanca : démarrage de la construction dès mi-2023

Plusieurs projets de stations de dessalement de l'eau de mer sont à l’études, notamment celle de la région de Casablanca- Settat avec une capacité de production totale de 300 millions de m3 par an, affirme Nizar Baraka. Et d'annoncer que la réalisation de la première phase du projet, estimée à 200 millions m3/an, est prévue à partir de la mi-2023. D'autres projets suivront afin de permettre au Maroc de sécuriser ses ressources hydriques.

26 Septembre 2022 À 14:52

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Interrogé par la députée du groupe du Progrès et du Socialisme, Nadia Thami, sur l'état d'avancement des projets des stations de dessalement de l'eau de mer, Nizar Baraka a indiqué que les projets déjà lancés avancent selon les délais fixés. "Certains projets sont en cours de développement et d'autres en cours de réalisation notamment à Safi, El Jadida, Dakhla, Sidi Ifni, Tarafay, Guelmim ainsi que l’Oriental", a précisé le ministre de l’Equipement et de l’eau dans sa réponse écrite. Il a par ailleurs rappelé que « la sécheresse enregistrée durant les dernières années, a révélé la vulnérabilité des écosystèmes hydriques dans le Nord et les régions du centre du Royaume, exigeant la diversification des sources d’alimentation en eau ». Face à cette problématique, le Maroc avait anticipé un projet de dessalement de l’eau de mer pour assurer l’alimentation de la ville d’Al Hoceima en eau potable, via une station d’une capacité de production de 6 millions m3/an. Le même projet a été réalisé au niveau de la région d'Agadir répondant également aux besoin de l'irrigation dans les zones agricoles. En somme, note le ministre, le Maroc dispose actuellement de 9 stations de dessalement de l’eau de mer, avec une capacité totale de 147 millions m3/ an, ainsi que de 8 stations de dessalement des eaux saumâtres, d’une capacité estimée à 37 millions m3/an.

Par ailleurs, Nizar Baraka a précisé qu’il existe de nombreux défis à relever au niveau des projets de dessalement de l’eau de mer, notamment les défis financiers et les contraintes techniques. « Pour faire face à ces défis, le Maroc se dirige vers le développement technologique continu des techniques de dessalement de l’eau de mers. Cela permettra de réduire les coûts de ces projets », a-t-il noté.

Et d’ajouter que des partenariats publics-privés ont été adoptés, dans ce contexte, pour bénéficier des compétences innovantes du secteur privé dans ce domaine et assurer des services, dans un cadre contractuel, et les présenter dans les délais impartis.

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