02 Janvier 2022 À 09:55
Les données scientifiques qui confirment l’efficacité de la troisième dose du vaccin anti-covid-19 se multiplient et se précisent. Alors que le variant Omicron continue de se propager partout dans le monde, les appels se poursuivent pour inciter les populations à compléter le schéma vaccinal par une troisième dose booster.
La Maroc a d’ailleurs décidé de raccourcir l’intervalle entre la deuxième et la troisième injection du vaccin anti-Covid pour augmenter l’immunité chez les personnes vaccinées et les aider à mieux faire face à la contamination. Désormais, une personne doublement vaccinée peut recevoir sa troisième dose au bout de 4 mois.
Pour Dr Afif, trois à sept jours après l’administration de la troisième dose, le corps développe une immunité plus rapidement avec un taux d’efficacité qui avoisine les 75%. Il explique également que le corps met plus de temps, jusqu’à 15 jours, pour produire des anticorps après la première injection du vaccin anti-Covid19». Ces données ne font donc qu’appuyer la décision du ministère de la Santé de réduire le délai de la prise de la troisième dose pour rebooster l’immunité, explique l’expert en soulignant qu’elle devient de ce fait obligatoire et non optionnelle comme au temps de la propagation du variant Delta. Il a également fait savoir qu’en raison de la grande ressemblance au niveau des symptômes entre la contamination au variant Omicron et la grippe saisonnière, il est désormais recommandé de prendre le vaccin antigrippal et la troisièmee dose du vaccin anti-Covid-19 simultanément ou sur un intervalle de deux semaines maximum chez les adultes.
Selon bon nombre d'experts et diverses études préliminaires réalisées dans le monde, la protection offerte par deux doses de vaccin contre l’infection à ce variant serait d’environ 30%, alors qu’avec trois doses du vaccin, on est protégé à presque 75% contre l’infection et à plus de 90% contre les formes graves et les décès. «Ça va permettre de protéger la population contre les hospitalisations et éviter une surcharge au niveau des services de réanimation», prévient l’expert.