16 Mai 2022 À 09:44
Les habitants de Khouribga, notamment ceux qui résident non loin du stade Al Phosphate, étaient abasourdis et tristes des actes de violences qui ont éclaté après la rencontre Rapide Oued Zem-Raja de Casablanca. Dans un climat de tensions, certains supporters ont saccagé les voitures garées au bord des trottoirs. Ils ont brisé les vitrines des magasins et des fenêtres des maisons limitrophes au stade.
Selon notre correspondant à Khouribga, Farid Bennar, les dégâts matériels causés par ces actes de vandalisme sont énormes. Les photos prises sur place montrent des voitures caillassées et des vitres brisées. Les débris de verre étaient partout, synonymes de l’ampleur de la violence. Notre correspondant assure même qu’un arbitre assistant fut touché à la tête par un projectile au cours de la rencontre exactement lors du temps additionnel (96e). Des actes qui rappelle ceux qui ont émaillé il y a quelques semaines la rencontre AS FAR-MAS en Botola ou ceux qui ont éclaté samedi à la fin de la finale de la Coupe du Trône entre l’AS FAR et le MAT.
La violence des supporters du football va de mal en pis et aucune approche testée jusqu’à présent n’a apporté ses fruits. Il va falloir un débat sur ce mal qui gangrène notre football qui est en vérité le reflet de la violence qui sévit dans notre société. La violence à la fois verbale et physique parfois pour un oui ou un non. Et pour ne pas oublier, on rappelle qu’un individu a été tué le 7 mars 2015 à Khouribga par un jet de fumigène après la rencontre OCK-Raja. C’est dire que ces supporters n’ont pas tiré la moindre leçon de ce drame.